Les professionnels du secteur étudient la libéralisation du prix du pain
La Fédération marocaine des boulangeries et des pâtisseries a annoncé, lundi 14 février, qu’elle est en train d’étudier la libéralisation du prix du pain et la fin du monopole, à l’instar de ce qui se fait pour les produits stratégiques, tels les hydrocarbures ou d’autres produits.
Dans un communiqué, dont Le Site info détient copie, ladite Fédération a affirmé que les boulangeries au Maroc ne reçoivent aucune subvention publique qui puisse garantir de garder le prix de référence du pain à 1,20 DH. En revanche, ce sont ces mêmes boulangeries qui supportent toutes les dépenses, ainsi que les augmentations des prix de tous les produits entrant dans la production du pain, pour vingt ans.
La seule subvention du gouvernement profite à l’industrie de conversion aux unités des moulins, a-t-on précisé, tout en soulignant que » la philosophie de promouvoir les étapes de production » a mené le secteur des boulangeries à la faillite » et ce, malgré la subvention réservée au secteur des céréales qui a été évaluée à 800 milliards, dans le cadre du Plan Vert.
La Fédération marocaine des boulangeries et des pâtisseries a également demandé au gouvernement de constituer une commission d’enquête concernant l’importation, l’emmagasinement et la conversion des céréales. De même qu’il est demandé de promouvoir le secteur des boulangeries, sachant son importance stratégique, sa contribution en ce qui concerne l’emploi, ainsi que la production d’une matière essentielle dans le système alimentaire des Marocains.
Un cahier de charges est aussi demandé par les professionnels du secteur, permettant comment est confectionné au juste le pain consommé par les citoyens.
L.A.