Martil: un «raqi» risque gros
Les autorités de Martil ont arrêté, jeudi, un «raqi», en flagrant délit de sorcellerie dans son appartement Selon une source de Le Site info, le mis en cause avait des clientes de différentes villes du Maroc, précisant que les services sécuritaires le surveillait depuis plusieurs jours avant de passer à l’acte.
Le «raqi», placé en garde à vue, a été entendu par la police dans le cadre de l’enquête, menée sous la supervision du parquet compétent, pour déterminer les circonstances exactes de cette affaire.
Ces dernières années, de nombreux «raqis» ont écopé de peines de prison pour charlatanisme, chantage, agressions ou encore viols. En 2018, l’affaire du «raqi» de Berkane avait défrayé la chronique, lorsque des vidéos du coupable, en pleins ébats sexuels avec ses clientes, ont été largement diffusées sur la Toile. Pour duper les victimes, il se faisait passer pour un imam exorciste et les droguait avant d’abuser d’elles. Il filmait leurs ébats et faisait chanter ses partenaires par la suite.
Le tribunal de première instance d’Oujda avait condamné le «raqi» à dix ans de prison ferme pour traite d’être humain, charlatanisme, adultère, chantage, vol, coups et blessures.
H.M.