Maroc: les appels se multiplient pour prolonger les vacances scolaires
Après la détection de 28 cas d’Omicron au Maroc, Azzedine El Ibrahim a appelé, à son tour, à prolonger les vacances scolaires d’une semaine.
Sur sa page Facebook, le membre du comité scientifique et technique du covid-19 a indiqué que cette décision permettra de gagner du temps pour avoir une certaine visibilité par rapport à l’évolution de la situation épidémiologique. Prolonger les vacances permettra également, précise El Ibrahimi, d’empêcher les rassemblements des élèves et des étudiants.
En parallèle, l’expert a appelé les autorités à accorder des avantages aux personnes vaccinées en cas de renforcement des mesures.«Ceux qui ont participé spontanément à la campagne de vaccination méritent des récompenses, contrairement à ceux qui refusent de contribuer à l’atteinte de la minorité collective».
Pour rappel, le ministère de la Santé et de la protection sociale a annoncé, mardi dernier, la détection de 27 nouveaux cas confirmés du variant Omicron du coronavirus, portant à 28 le nombre des cas confirmés.
Dans un communiqué, le département a également fait état de 46 cas suspects du nouveau variant, précisant que 13 cas confirmés ont été recensés dans la région de Casablanca-Settat, 11 dans la région de Rabat-Salé-Kénitra et 4 à Fès-Meknès.
« Depuis le 15 décembre, date de l’apparition du premier cas d’Omicron sur le territoire national, 27 autres nouveaux cas ont été enregistrés, portant le nombre total des contaminations à la nouvelle souche à 28 », a indiqué le ministère dans un communiqué.
S’agissant de l’origine des cas confirmés, le ministère révèle que 20 ont été détectés dans le cadre de sept clusters épidémiologiques familiaux, alors que huit sont des cas isolés. Cinq patients sont des enfants âgés entre 4 mois et 13 ans, précise-t-on de même source.
Par ailleurs, le ministère a également fait état de 46 contaminations suspectes du variant Omicron, dont 14 dans la région de Marrakech-Safi.
Les cas suspects sont recensés quotidiennement notamment au sein de clusters épidémiologiques ou concernent des cas contacts. Ils sont soumis à des tests PCR avant qu’ils soient confirmés par l’analyse génomique.
H.M.