Omicron au Maroc: un expert répond à vos questions
Après l’apparition du premier cas omicron au Maroc, Moulay Said Afif, membre du Comité national technique et scientifique consultatif de vaccination, évoque dans un entretien à la MAP, la situation épidémiologique actuelle, les dispositions mises en place pour faire face à la propagation du virus et l’importance de l’accélération de la campagne de vaccination.
Comment peut-on qualifier la situation épidémiologique au Maroc?
La situation épidémiologique au Maroc demeure stable même après l’apparition du premier cas omicron grâce notamment aux mesures prises par les autorités compétentes, toutefois une troisième dose est nécessaire pour garantir une immunité collective et faire face au nouveau variant.
Il s’agit d’un virus qui mute. Ce cinquième variant de la Covid est le plus contagieux, raison pour laquelle il a été récemment classé dangereux par l’OMS.
La contagiosité de l’omicron est similaire à celle de la varicelle et il touche plus les personnes à immunité faible.
Le premier cas d’infection au nouveau variant du coronavirus a été enregistré chez une trentenaire qui se trouve dans un état stable et qui bénéficie d’une supervision médicale conformément aux mesures sanitaires en vigueur.
Qu’on est-il des mesures prises par les autorités compétentes ?
Les mesures prises par les autorités compétentes sont importantes et efficace et ont permis de diminuer la propagation du virus.
La décision du Maroc de suspendre les vols aériens et de contrôler les voyageurs au départ et à l’arrivée sont des mesures qui permettent de freiner et ralentir la propagation du virus.
Comment peut on contrer la propagation de ce virus ?
Pour faire face à ce nouveau variant il est important de respecter les mesures barrières notamment la distanciation sociale, le port correct du masque et le lavage fréquent des mains.
Il est aussi important d’accélérer la campagne de vaccination.
Les personnes non vaccinées doivent obligatoirement aller aux centres hospitaliers pour faire leurs vaccins.
La vaccination est le seul outil pour freiner la propagation de ce virus et préserver la santé publique. Seule une vaccination complète et générale permettra de faire face à ce virus.
S.L. (avec MAP)