Cheikh Redouane au cœur d’une polémique (PHOTO)
Cheikh Redouane Ben Abdeslam a suscité une grande polémique sur les réseaux sociaux, au Maroc. Il y a de quoi puisque le prédicateur salafiste a porté un grand tort à l’école marocaine et souillé l’image de l’enseignement et sa valeur intrinsèque.
En effet, Ben Abdeslam a perpétré ces allégations d’illuminé, mardi 9 novembre, dans sa réponse à la question s’il faut inscrire les enfants à l’école, publique ou privée, ou les envoyer étudier dans une école coranique. Ce dernier cas est celui d’un père qui refuse que ses enfants fréquentent l’école publique et lui préfère le « m’sid »!
Le prédicateur, via sa page officielle Facebook, a répondu que c’est le plein droit du père et qu’il est d’accord à 100% avec son choix car « l’école était auparavant une source d’éducation et d’enseignement, alors qu’elle est devenue maintenant source de débauche et d’ignorance »( sic).
Les réactions des internautes n’ont pas tardé à désavouer la « sentence » subliminale du prédicateur. Et les commentaires ont été nombreux à contester énergiquement la réponse insensée de Ben Abdeslam. « L’école marocaine, et particulièrement l’école publique, a donné des professeurs, des médecins, des savants et des ingénieurs, Au contraire, selon votre logique, tout le monde doit avoir recours aux recettes traditionnelles médicamenteuses et ne pas se rendre à l’hôpital! », a écrit un internaute.
D’autres personnes, choquées aussi par la réponse du salafiste, lui ont demandé de faire amende honorable et de présenter ses excuses à tous les Marocains pour avoir porté préjudice et terni l’image de l’école et de la femme.
Larbi Alaoui