Agression d’une infirmière à Dakhla: Aït Taleb s’en mêle
L’agression d’une infirmière par un individu au sein de l’hôpital Hassan II à Dakhla a suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. Quelques jours après les faits, le ministre de la Santé et de la protection sociale a adressé, à cet effet, une correspondance aux différents responsables du département.
Dans sa correspondance, Khalid Ait Taleb a appelé à engager des poursuites judiciaires dans le cas d’actes de violence visant les fonctionnaires de ce département lors de l’accomplissement de leurs fonctions, parallèlement au renforcement des mesures de prévention et d’accompagnement.
Les agressions verbales et physiques dont sont la cible les fonctionnaires du ministère, essentiellement exerçant dans les établissements hospitaliers, « constituent des actes contraires à la Loi et sont tout autant injustifiées qu’inadmissibles, quelles qu’en soient les motivations ou les causes, de même qu’elles dénotent un manque de considération et de gratitude dues aux professionnels de la santé et aux grands sacrifices qu’ils ne cessent de consentir au service des citoyens », a souligné le ministre.
Il est devenu « nécessaire de ne plus tolérer ces pratiques et comportements abjects, de ne pas laisser le fonctionnaire seul devant l’agresseur et de considérer ces attaques comme une atteinte et un préjudice direct portés au secteur de la Santé », justifiant le déclenchement de poursuites judiciaires par l’administration concernée et le non-retrait des plaintes sous toute circonstance.
Parmi les mesures de prévention et d’accompagnement évoquées dans la correspondance, on peut citer la mise en place de mécanismes d’intervention rapide en cas d’agression verbale ou physique, la coordination avec les autorités sécuritaires compétentes pour garantir la célérité de leurs interventions, la présentation de toutes les formes de soutien psychologiques et moral aux victimes et leur accompagnement durant toutes les étapes de la procédure judiciaire.
JC