Salles de fêtes au Maroc: le gouvernement appelé à la rescousse
Deux petits mois à peine après la reprise des activités des salles de fêtes, des traiteurs et autres restaurants de services, voilà que le gouvernement El Othmani a redécidé l’interdiction de la célébration des mariages et des manifestations festives et ce, à partir du vendredi 23 juillet dernier.
La réaction des professionnels du secteur ne s’est pas fait attendre , quelques jours plus tard, cette fois-ci par la voix de l’Union générale des entreprises et professions. Celle-ci s’est insurgée contre cette décision impromptue qui n’a guère tenu compte compte des doléances des concernés et des nombreuses répercussions néfastes qu’ils subissent; Et de rappeler que d’autres métiers, liées au secteur, pâtissent aussi de cette interdiction, dont des centaines de cuisiniers, de serveurs, de « neggafates », ainsi que d’artistes qui animaient ces soirées festives, désormais interdites.
Dans un communiqué publié hier, mercredi 4 août courant, dont Le Site info a pris connaissance, l’Union générale des entreprises et professions a déploré que les professionnels du secteur aient dû débourser de grosses sommes d’argent sonnant et trébuchant dans le but de rénover et d’embellir leurs établissements; Et de préciser qu’ils n’ont rien reçu du gouvernement comme subventions et assistance pécuniaires. De même qu’après la courte reprise de leurs activités, ils se sont retrouvés dans l’obligation de s’acquitter, dans l’immédiat, des nombreuses créances qui leur sont dues et qui se sont accumulées.
De ce fait, ladite Union appelle le gouvernement à la rescousse. Ceci, en décidant la levée des impôts et des fiscalités au profit des professionnels du secteur, des exercices des années 2020 et 2021, ainsi que le report du paiement des créances contractées, jusqu’à la fin de la pandémie, ainsi que la possibilité de bénéficier de prêts bancaires avec des taux d’intérêts préférentiels.
Il a été également demandé de prévoir des subventions mensuelles au profit des employés des hammams traditionnels et ceux des salles de fêtes, jusqu’à la réouverture des établissements où ils exercent leurs métiers.
Larbi Alaoui