Covid-19 au Maroc: Dr Hamdi n’exclut pas plus de durcissement
Dr Tayeb Hamdi a tiré la sonnette d’alarme concernant un probable durcissement des mesures restrictives déjà décrétées par les autorités compétentes, depuis mardi 3 août courant. Lesquelles mesures portent essentiellement sur l’instauration du couvre-feu nocturne de 21 heures à 5 heures du matin, ainsi que sur l’interdiction d’accès de et vers Casablanca, Marrakech et Agadir.
Le médecin, chercheur en politiques et systèmes de santé, dans une déclaration exclusive à Le Site info, n’exclut point un recours nécessaire de renforcer les mesures préventives et sanitaires, lors des prochains jours. La raison principale en est, selon lui, le comportement laxiste, inconscient et incivique de citoyens, consistant au non-respect desdites mesures qui sont susceptibles d’endiguer la propagation du coronavirus et de ses nouvelles souches.
Une autre raison a été évoquée par Dr Hamdi. Il s’agit, en l’occurence, de la rapidité avec laquelle se propage la variant indien (Delta), dont la moyenne de contamination est de 8, en comparaison avec celle du virus originel qui est de 3. Par conséquent, dans l’objectif de la protection du système sanitaire, qui risque une détérioration annoncée, et la réduction du nombre de cas confirmés, comme celui des décès dus à la covid-19, et ainsi éviter le durcissement des restrictions, notre interlocuteur insiste sur le respect strict des mesures préventives.
Ces mesures sont le port obligatoire (et correct!) des masques de protection et le respect de la distanciation physique. Les autres mesures à respecter, a-t-il rappelé, consistent à se laver les mains de façon régulières, à éviter la fréquentation de endroits clos, à veiller à leur aération, à éviter également les rassemblements et, même, les voyages si aucune raison urgente et valable n’y oblige.
La vaccination doit être une nécessité absolue et l’accélération de cet acte est de mise, a encore conseillé Dr Hamdi, allant jusqu’à souhaiter qu’elle pourrait devenir obligatoire. De même qu’il faut sévèrement sanctionner les contrevenants, qu’il s’agisse de simple citoyens ou dans les rangs des institutions, a préconisé le médecin, chercheur en politiques et systèmes de santé.
Larbi Alaoui