FSJES Agdal: les refus d’inscription mettent des bacheliers de Khémisset en colère
Des bacheliers de la ville de Khémisset n’ont pas pu s’inscrire, selon leurs voeux, à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales Agdal, option Droit arabe, Université Mohammed V de Rabat.
Ces futurs étudiants ont été dirigés vers l’Université Ibn Tofaïl de la ville de Kénitra ou vers la FSJES de la ville de Salé. Ce qui a suscité un sentiment « d’exclusion » chez ces nouveaux bacheliers issus de la capitale des Zemmours. Par conséquent, le représentant de la FSJES-Agdal a déclaré que le refus de l’inscription des bacheliers de Khémisset, qu’il qualifie « d’exclusion », est une décision illogique et une sorte de « ségrégation ».
Noureddine Najim a demandé, dans ce sens, qu’une certaine souplesse soit de mise dans ce dossier et a sollicité du président de l’Université Mohammed V de Rabat et du ministre de tutelle leur intervention à ce sujet car, selon lui, « cette exclusion touche une grande frange d’étudiants ».
Pour en savoir plus sur ce dossier, Le Site info a contacté le vice-doyen de la FSJES-Agdal, Abdelaziz Laâroussi. Celui-ci a répondu qu’il n’est pas en possession de données concernant ce refus d’inscription de bacheliers venant de Khémisset.
En revanche, d’autres voix, des professeurs universitaires et des cadres administratifs, ont un autre son de cloche, a appris Le Site info à Rabat-Salé, de sources concordantes. Lequel son de cloche pense que l’attitude des bacheliers de Khémisset est aussi « ségrégationniste » et met gravement en doute les compétences des professeurs de l’Université Ibn Tofaïl de Kénitra et de ceux de la FSJES de la ville de Salé, sachant, de surcroît, que les deux villes sont plus proches de Khémisset que la capitale du Royaume.
Larbi Alaoui