Les recommandations d’un expert pour éviter un «remake» du précédent Aïd Al Adha
Le directeur du laboratoire biotechnique à la faculté de médecine et de pharmacie et du Centre de recherche n’y va pas par quatre chemin concernant les scénarios envisageables lors de la célébration de l’Aïd Al-Adha au Maroc, dans le but d’endiguer la propagation du coronavirus et d’éviter le triste « remake » de l’année précédente.
Pour le Professeur Azeddine Ibrahimi, la solution sine qua non afin que l’Aïd Al Adha se passe dans les conditions sanitaires les meilleures est le respect strict des mesures préventives, décrétées par les autorités compétentes, et par une vigilance sans faille de la part des citoyens.
Et d’ajouter que la situation épidémiologique au Royaume est stabilisée, ce qui permettra la célébration normale de la fête religieuse si les citoyens s’en tiennent aux mesures de l’état d’urgence sanitaire. Par conséquent, les autorités ne seront pas dans l’obligation de décréter un nouveau renforcement desdites mesures.
Lors de son passage à l’émission de Ridouane Erramdani « Bidoune loghat Khachab » (Sans langue de bois), Pr Ibrahimi a réitéré son conseil: « Si les citoyens respectent les mesures préventives et sanitaires, il n’y aura pas de nouvelles décisions gouvernementales concernant l’Aïd Al-Adha ». La seule crainte, a-t-il prévenu, serait l’apparition et la détection de nouveaux variants de la covid-19, car si cela s’avérait, ce serait le retour au point zéro de la pandémie.
Dans ce cadre, le directeur du laboratoire de biotechnique a souligné que le variant « indien » (Delta) se propage 60% de plus que le variant dit « britannique » (Alpha).
Larbi Alaoui