Tarifs d’hôtels: les Marocains exigent une réduction
Il ne suffit pas de lancer le slogan calembour « Restez au Maroc » (RAM) pour encourager le tourisme local! Il faut surtout que les prestataires de services (cafetiers, restaurateurs, hôleliers, propriétaires de maisons d’hôtes…) n’aient pas les yeux plus gros que le ventre. Le rapport qualité/prix doit également être pris en compte, ce qui n’est pas parfois, voire souvent, le cas.
Mais comme tout cela semble tomber dans les oreilles de sourds, de nombreuses familles marocaines demandent expressément que les prix exigés par ces prestataires de services soient revus à la baisse. Certes, les citoyens veulent booster et développer le tourisme local car les quatre coins du Maroc regorgent de plages, de montagnes et de paysages qui valent le détour, mais en déboursant des prix raisonnables.
En voiture, en train, en autocars ou en avion, le Royaume offre des endroits de rêve qui incitent, en ces temps de pandémie où la prudence et le respect des mesures restrictives restent de mise, d’oublier un peu la Costa del Sol, Lisbonne, Istanbul ou la Valette et de passer ses vacances « at home ».
Mais les prix pratiqués dans certains établissements hôteliers sont exagérés, le rapport qualité/prix, les services sont en-deçà des attentes légitimes des citoyens. Toutes les villes sont concernées mais la palme de la cherté revient à Marrakech, Agadir et Tanger qui détiennent les trois places du podium des prix exorbitants des nuitées, parfois dans des hôtels qui n’ont « 4 étoiles » ou « 5 étoiles » que de nom.
Aussi, des Marocains demandent-ils que la tarification des établissements hôteliers soient revue à la baisse et que l’on prenne en compte le nombre des membres de familles composées de plus de quatre personnes, aussi bien dans les hôtels que dans les maisons d’hôtes, ainsi que concernant les maisons en location pendant la saison estivale.
Larbi Alaoui