Réouverture des frontières: une responsable du MAE donne plus d’explications (VIDEO)
La Directrice de la diplomatie publique au sein du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a révélé que la reprise des vols des liaisons maritimes de et vers le Maroc, dès le 15 juin courant, est assujettie à plusieurs conditions. Ceci, sachant qu’il ne concernera que des cas exceptionnels puisque l’ouverture de l’espace aérien n’est pas encore complètement autorisée, vu l’état d’urgence sanitaire encore en vigueur.
Dans une déclaration à Radio 2M, Najlae Benmbarek a souligné que cette reprise progressive des vols et des liaisons maritimes a été permise grâce des indicateurs positifs en ce qui concerne la situation épidémiologique dans le Royaume. Indicateurs que confirment les résultats probants de la campagne nationale de vaccination contre la covid-19, a-t-elle assuré.
A une question concernant les compagnies aériennes autorisées à reprendre leurs activités de et vers le Maroc et s’il ne s’agira uniquement que de la RAM (Royal air Maroc) et d’Air Arabia, Najlae Beenmarek a répondu que « toutes les compagnies sont concernées et que les MRE ont le loisir d’opter pour la compagnie aérienne qu’ils désirent ».
Concernant l’obligation du PCR pour les Marocains désirant se rendre à l’étranger, ayant bénéficié de la vaccination et détenteurs du pass vaccinal, l’invitée de Radio 2M a insisté sur la nécessité absolue de se faire vacciner. Cependant le test de dépistage reste du ressort du pays hôte et dépend « si celui-ci figure ou non dans la liste A ».
De même que Najlae Benmbarek a tenu à souligner que les MRE et les touristes étrangers résidant dans des pays de la liste B, et désirant venir au Maroc, doivent être en possession d’une autorisation spéciale. Laquelle autorisation peut être obtenue auprès des ambassades et des consulats du Royaume à l’étranger. Ils doivent aussi présenter un certificat de PCR négatif de moins de 48 heures avant leur arrivée au Maroc. Un isolement sanitaire de 10 jours est aussi exigé et les frais de séjour dans des hôtels, dont le gouvernement fournira bientôt la liste, seront déboursés par les voyageurs, a conclu la responsable.
L.A.