Un nouveau prêt de la Banque Mondiale pour le Maroc
La Banque mondiale (BM) a approuvé un prêt de 450 millions de dollars en soutien à la stratégie à long terme du Maroc visant à renforcer le capital humain.
Ce prêt, qui a pour objectif d’améliorer le développement de la petite enfance dans les zones rurales, financera la troisième phase de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), avec pour axe central le développement des jeunes enfants, a indiqué, dans un communiqué, l’institution financière internationale basée à Washington.
« La trajectoire sociale et économique future du Maroc dépendra de sa capacité à accélérer les progrès dans le développement et la répartition équitable du capital humain », a souligné le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, Jesko Hentschel, cité dans le communiqué.
« Le programme soutiendra des interventions essentielles pour renforcer l’accès des populations rurales à des services de développement de la petite enfance de qualité », a-t-il ajouté.
Le programme est conçu pour accompagner les stratégies adoptées par les autorités marocaines en vue de promouvoir le développement des enfants, en s’appuyant sur des données probantes, a expliqué la Banque mondiale, notant qu’il apparaît que les disparités observées au détriment des enfants des zones rurales du Maroc sont liées à leur manque d’accès à des programmes de développement de la petite enfance de qualité et à leur éloignement des services centrés sur la nutrition, la santé et la stimulation cognitive précoce.
Le programme s’attachera par conséquent à soutenir cette palette complète de services en milieu rural, a poursuivi la même source. « Les premières années de la vie constituent une période de croissance cognitive, sociale et affective intense. Les expériences vécues par les enfants au cours de cette phase de développement sont déterminantes pour leur santé et leur bien-être futurs », a fait savoir l’économiste principale et co-chef d’équipe du projet, Fadila Caillaud.
« Investir dans la santé, la nutrition et l’éducation des jeunes enfants est le meilleur investissement qu’un pays puisse faire, et nous sommes heureux d’appuyer cette initiative stratégique », a-t-elle dit.
Le suivi, l’évaluation et la coordination des services de développement de la petite enfance seront renforcés à l’aide des mécanismes institutionnels déjà en place. « Il est indispensable de surveiller l’épanouissement global des enfants depuis la naissance jusqu’à leur entrée à l’école primaire pour faire en sorte que les systèmes de développement de la petite enfance, dans le monde entier, viennent efficacement en aide aux enfants vulnérables », a ajouté, pour sa part, la spécialiste de l’éducation et co-chef d’équipe du projet, Samira Nikaein.
« Les inégalités dans le développement des enfants des zones rurales sont liées à un manque d’accès aux services et à un degré d’exposition réduit aux soins nutritionnels et médicaux ainsi qu’à l’éducation de la petite enfance. Le programme soutiendra par conséquent le développement des services d’éducation, de santé et de nutrition en milieu rural », a relevé le chef de programme pour le développement humain et co-chef d’équipe du projet, Luc Laviolette.
FA