Allègement des restrictions: la déception des traiteurs et des prestataires de l’évènementiel
Enfin! Le gouvernement El Othmani vient d’annoncer une très bonne nouvelle aux Marocains, en général, et aux professionnels de certains secteurs vitaux presque dans le rouge pour cause de mesures restrictives et de couvre-feu nocturne de 20 heures à 6 heures du matin! Mesures décrétées dans le but d’endiguer la propagation et la transmission de la pandémie de la covid-19 et de ses nouvelles souches.
Cette bonne nouvelle consiste à la décision, souhaitée avec impatience et depuis belle lurette par les citoyens. Celle de repousser le couvre-feu nocturne à 23 heures. Donc, à partir de ce vendredi 21 mai, les déplacements ne seront désormais interdits qu’entre 23h et 4h30 du matin, à l’échelle nationale, au lieu de 20h à 6h du matin.
Cependant ce jeudi, le communiqué du gouvernement El Othmani précise que si les cafés, restaurants et commerces pourront continuer leurs activités jusqu’à 23 heures, les autres mesures préventives et sanitaires de l’état d’urgence restent encore de mise et en vigueur. Lesquelles mesures sont en conformité avec les recommandations du Comité technique et scientifiques, précise l’Exécutif cette fois-ci encore.
Pourtant, il y a un « hic » et de taille! La bonne nouvelle précitée ne fait pas que des heureux. Ceci, car les salles de fêtes et les salles obscures ne sont pas concernés et ne sont donc pas autorisés à reprendre leurs activités, ni diurnes, ni nocturnes. De même que les rassemblements et autres manifestations festives ou protestataires sont toujours interdits.
Ce n’est donc pas un secret de Polichinelle d’imaginer aisément la grande déception des professionnels des salles des fêtes et des traiteurs et le choc subi, alors qu’ils espéraient la réouverture de leurs établissements après l’Aïd Al-Fitr. Ce qui a fait réagir le Bureau exécutif de la Fédération marocaine des traiteurs (FNT), ainsi que les propriétaires et gérants de salles de fêtes. Tous ces professionnels, dépités, espèrent encore que le gouvernement réfléchisse à instaurer un protocole sanitaire, à même de leur permettre de reprendre du service. Surtout, de très longs mois d’inactivité et leur lot de répercussions économiques et sociales et, également, à l’approche de la saison estivale où salles de fêtes et traiteurs ne chôment aucunement et trouvent largement leur dévolu, avec des avantages pécuniaires conséquents au profit des propriétaires, des gérants et de leurs bataillons d’employés.
Larbi Alaoui