Événements d’Al-Qods: El Othmani réitère la position ferme du Maroc
Le chef du gouvernement, Saad-Eddine El Othmani, a réitéré, ce mercredi, la position officielle du Royaume du Maroc qui rejette catégoriquement toutes les violations affectant le statut juridique de la mosquée Al-Aqsa et d’Al-Qods Acharif et portant atteinte aux droits légitimes du peuple palestinien frère et leurs aspirations à la liberté et à l’indépendance.
Conformément à la position officielle annoncée précédemment par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, lors de la réunion d’urgence des ministres arabes des Affaires étrangères, El Othmani a également affirmé que le Royaume du Maroc rejette les violations que connaît la ville d’Al-Qods Acharif, en particulier le quartier de Sheikh Jarrah qui fait face à des projets systématiques visant à déplacer ses habitants au moment où les attaques israéliennes contre les Maqdessis se sont intensifiées, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi, dans un communiqué lu lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement.
Le Royaume du Maroc place la question palestinienne et Al-Qods Acharif à la tête de ses préoccupations et au même rang que la cause nationale, comme l’a exprimé le roi Mohammed VI à plusieurs reprises, notamment lors de l’entretien téléphonique que le Souverain a eu, il y a quelques mois, avec le président de l’Autorité Nationale Palestinienne, Mahmoud Abbas Abou Mazen a ajouté le chef du gouvernement.
El Othmani a réaffirmé la position constante et claire du Maroc, sous la conduite éclairée du roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, soutenant la cause palestinienne, ainsi que l’attachement du Royaume à l’établissement d’un État palestinien indépendant et jouissant de la pleine souveraineté.
Le roi Mohammed VI, en sa qualité de président du comité Al-Qods, n’a eu de cesse de défendre le cachet islamique d’Al-Qods Acharif et ne ménage aucun effort pour préserver l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa et défendre l’identité historique de cette ville comme terre de coexistence entre les religions monothéistes, a-t-il rappelé.
M.S. (avec MAP)