Fermeture des cafés: « Nous sommes au bord de la faillite »
Les propriétaires des cafés et restaurants du Maroc attendent encore l’aide pécuniaire promise, compensant un peu le manque à gagner de ce mois de Ramadan où ils n’ont pas été autorisés à travailler, a déploré un professionnel du secteur.
Les concernés souffrent mille maux en ce mois de jeûne, a déclaré la même source à Le Site info, à cause des répercussions de la crise sanitaire du coronavirus. Laquelle crise perdure depuis plus d’une année et a été davantage exacerbée par la décision du gouvernement d’instaurer le couvre-feu nocturne pendant Ramadan.
Par conséquent, de nombreux professionnels sont au bord de la faillite, alors que d’autres ont déjà déposé le bilan. Ceci, car ils sont dans l’incapacité de s’acquitter de leurs créances accumulées depuis l’année écoulée, alors que l’Etat les oblige à payer les impôts, sans prendre en compte les circonstances exceptionnelles et pénibles occasionnées par la pandémie de la covid-19, a souligné amèrement notre source.
Pour rappel, comme tous les Marocains le savent, et l’appréhendent positivement ou négativement, chacun selon ses propres considérations, le gouvernement El Othmani a instauré le couvre-feu nocturne, de 20 heures à 6 heures du matin, pendant le mois sacré de Ramadan. Conformément, a-t-on expliqué, aux recommandations de la Commission technique et scientifique, dans l’objectif sanitaire d’endiguer la propagation et la transmission du coronavirus, ainsi que de ces nouveaux variants.
A.T.