Couvre-feu ramadanesque au Maroc: ce que risquent les contrevenants
Le mois de Ramadan a commencé ce mercredi 14 avril au Maroc. Il y a une semaine, le gouvernement a décidé l’interdiction des déplacements nocturnes à l’échelle nationale de 20H00 à 06H00, à compter de ce 1er Ramadan 1442 de l’Hégire, sauf pour les cas exceptionnels, avec le maintien des différentes mesures préventives annoncées précédemment.
Un communiqué du gouvernement indique que cette décision intervient sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique au sujet de la nécessité de poursuivre la mise en œuvre des mesures nécessaires visant à lutter contre la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19), essentiellement avec l’apparition de nouveaux variants dans le pays.
Que risquent les contrevenants ? D’après l’article 300 du code pénal, «Toute attaque ou toute résistance pratiquée avec violence ou voies de fait envers les fonctionnaires ou les représentants de l’autorité publique agissant pour l’exécution des ordres ou ordonnances émanant de cette autorité, ou des lois, règlements, décisions judiciaires, mandats de justice, constitue la rébellion. Les menaces de violences sont assimilées aux violences elles-mêmes». L’article 301 stipule que «La rébellion commise par une ou par deux personnes est punie de l’emprisonnement d’un mois à un an et d’une amende de 60 à 100 dirhams».
L’article 302 précise que «La rébellion commise en réunion de plus de deux personnes est punie de l’emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 à 1 000 dirhams»
Par ailleurs, le gouvernement a salué l’esprit de responsabilité et la forte adhésion des citoyennes et des citoyens dans le respect des différentes mesures de prévention adoptées depuis l’annonce de l’état d’urgence sanitaire dans le Royaume, incitant tout un chacun à continuer les efforts consentis, veiller à prendre toutes les précautions nécessaires et à respecter les mesures prises, dans le but de préserver les importants acquis accomplis par le Maroc dans la lutte contre cette pandémie.
N.M.