Ramadan: le Maroc va-t-il rester à GMT+1 ?
Quelles mesures va prendre le gouvernement concernant les prières des « tarawih », les cafés et restaurants ou, encore, le retour ou non à l’heure légale (GMT), pendant le mois sacré de Ramadan?
Les citoyens s’interrogent sur tous ces sujets et sont dans l’expectative la plus complète et attendent impatiemment que l’Exécutif sorte de son silence et donne des précisions sur les décisions qu’il compte prendre.
Selon une source de Le Site info, le gouvernement El Othmani est en train d’étudier la possibilité ou pas du retour à l’heure légale pendant le mois de jeûne, comme pour les mois de Ramadan précédents. L’allégement des mesures restrictives, permettant aux citoyens de pouvoir se déplacer nuitamment, même après 21 heures, est aussi étudié, d’après la même source.
Mais le maintien de l’heure légale actuelle peut aussi être envisagé, sachant que l’horaire de la prière d’Al-Icha coïncide avec celui du début du couvre-feu, dans le cas où les prières des « tarawih » seraient permises au sein des mosquées. Concernant ce dernier point, notre source a précisé que la décision de permettre les « tarawih » dans les lieux de culte n’est pas uniquement du ressort du gouvernement.
Toutes les éventualités précitées et leur concrétisation ou pas dépendent, d’une part, des développements de la situation épidémiologique au Maroc dans les prochains jours. Et, d’autre part, du suivi de la campagne nationale de vaccination contre le coronavirus et ce, après que le Royaume est parvenu à se faire livrer d’autres quantités de doses de vaccins.
Pour toutes ces raisons, le gouvernement préfère voir venir et ne prendra les décisions adéquates que lorsqu’il aura toutes les données en rapport aussi bien avec la situation épidémiologique qu’avec les rituels religieux habituels du mois sacré de Ramadan.
Cette dichotomie, a précisé notre source, incite les autorités compétentes à y réfléchir deux fois avant de pouvoir décider des mesures efficientes, sachant que le mois de jeûne ne débutera que dans les trois prochaines semaines.
Et pendant que l’Exécutif « laisse le temps au temps » les citoyens, ainsi que les nostalgiques de l’ambiance particulière et pieuse des « tarawih » au sein des mosquées, les cafetiers et les restaurateurs piaffent d’impatience et attendent des réponses à leurs attentes.
Larbi Alaoui et Kawtar Zaki
