Cinq activistes du PJD mis en examen pour apologie du terrorisme
Ce sont des messages sur les réseaux sociaux vantant le meurtre de l’ambassadeur de Russie à Ankara qui leur valent des poursuites judiciaires. En tout, sept individus, dont 5 militants du PJD, ont été mis en examen mercredi 4 janvier, par le procureur de la cour d’appel de Salé chargé des affaires de terrorisme.
Ils ont été incarcérés à la prison civile de la ville, dans le cadre de la détention préventive en attendant leur procès.
Entre-temps, ce sont des voix proches du PJD qui s’élèvent contre cette inculpation, qui signerait, d’après eux, une remise en cause des libertés au Maroc. Elles revendiquent que les prévenus soient poursuivis en vertu du code de la presse et de l’édition, et non dans le cadre de la loi anti-terroriste.
A rappeler qu’un communiqué conjoint du ministre de l’intérieur et de la justice avait mis en garde contre toute utilisation des réseaux sociaux pour « glorifier les actes terroristes ».
Hicham Lamrani