Affaire Saad Lamjarred: les choses se corsent vraiment
Nouveau rebondissement dans l’affaire Saad Lamjarred. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a ordonné, mardi 2 mars, le renvoi du chanteur devant la cour d’assises pour viol aggravé et violence aggravée. Ceci, conformément aux réquisitions du parquet général, indique Le Parisien.
Selon la cour d’appel, « il existe des charges suffisantes contre le chanteur marocain d’avoir commis, le 26 octobre 2016 à Paris, ce crime et ce délit — ivre et sous l’emprise de la coke — sur Laura P., alors âgée de 21 ans », peut-on lire dans les colonnes du journal français.
Et d’ajouter que « l’annulation en avril d’un arrêt similaire par la Cour de cassation pour des raisons de procédure n’aura été qu’un simple sursis. En 2019, le premier juge avait, en l’absence de l’ADN du suspect ailleurs que sur la culotte de sa victime, même requalifié les faits en agression sexuelle aggravée, relevant du tribunal correctionnel. Cette fois, il encourt 20 ans de réclusion ».
L’interprète de “Enty” avait reçu l’accord de la justice française afin de faire son retour sur scène. Malgré ses déboires, Saad Lamjarred a poursuivi sa carrière artistique. Il a sorti plusieurs tubes dont « Ensay », « Njibek », « Ikhallik lili », « Salam », « Adda Lkalam », « Lewjah Tani » avec Zouhair Bahaoui, ou encore son dernier titre « Lghadi Whdou » sorti il y a moins d’une semaine. Son clip, « Lm3allem », a dépassé la barre des 900 millions de vues. C’est le clip le plus regardé dans le monde arabe.
Rappelons que Lamjarred est accusé de viol par une jeune femme. Les faits se seraient déroulés en 2016 dans une chambre d’hôtel parisien, quelques jours avant le concert du chanteur dans la capitale française.
M.S.