Marrakech: la gestion de la propreté au coeur des débats
Le Conseil communal de Marrakech a tenu, vendredi, une réunion consacrée à l’évaluation de la gestion du secteur de la propreté et de la collecte des déchets ménagers dans la cité ocre.
Présidée par le président du conseil de la commune, Mohamed Larbi Belcaid, en présence des vice-présidents et présidents des conseils des arrondissements, des chefs des services techniques des arrondissements ainsi que des représentants des deux sociétés délégataires de la gestion du service de la propreté, cette réunion intervient un mois après avoir délégué la gestion dudit service à des entreprises privées qui se sont engagées à fournir des prestations de qualité en matière de nettoyage et de collecte des déchets.
Lors de cette séance de travail, les deux sociétés délégataires ont présenté deux exposés mettant en exergue le bilan de leurs actions durant le mois de janvier dernier ainsi que les efforts consentis en vue de hisser la qualité des services, les contraintes et les moyens de les surmonter.
La réunion a été l’occasion pour appeler les sociétés délégataires à respecter les clauses des cahiers des charges, à accélérer l’acquisition de tous les engins et matériels nécessaires et à veiller à améliorer la qualité des services dans ce secteur vital.
L’instance élue a conclu en 2020 deux conventions relatives à la gestion déléguée du service de la propreté (collecte des déchets ménagers et nettoyage des avenues et des rues) pour une durée de 7 ans, dont la première tranche (arrondissements de Guéliz, la Médina, Sidi Youssef Ben Ali et de la Palmeraie) a été confiée à la société « »Arma », alors que la deuxième concernant l’arrondissement de Menara a été cédée à l’entreprise « Mecomar ».
Ce nouveau contrat se démarque des précédentes conventions par l’adoption d’un système intégré basé sur des aspects techniques, environnementaux et financiers, comme le doublement de la valeur du programme d’investissement des deux sociétés (plus de 280 millions de DH), ainsi que de la capacité des bennes à ordures, et le remplacement de celles en plastique par d’autres métalliques ou souterraines.
Ce contrat prévoit aussi l’adoption du contrôle numérique et technologique (système du GPS) pour la collecte et le tri des déchets dans les différents quartiers, ainsi que de divers modes de collecte (porte-à-porte, points de collecte, collecte de nuit), outre l’aménagement de deux centres dédiés à cette opération et leur soumission au contrôle continu.
FB