Sanaa Akroud: « C’était une erreur que je ne referai plus jamais »
Sanaa Akroud ne décolère pas! L’actrice et réalisatrice marocaine a exprimé, en effet, son dépit d’avoir été privée de subventions réservées aux oeuvres artistiques. Et ce, selon elle, malgré l’excellente qualité des oeuvres auxquelles elle a participé ou qu’elle a réalisées.
L’interprète du feuilleton « Aouicha Douiba », entre autres oeuvres télévisuelles et cinématographiques, s’est épanchée dans une longue publication, via son compte Instagram. S’adressant à ses fans et followers, Sanaa Akroud écrit: « Ne me demandez pas s’il y a du nouveau, concernant des oeuvres à caractère historique, dramatique ou autre, pour la télévision ou le cinéma! Des oeuvres de grande qualité ont été écrites, réunissant tous les critères artistiques. Cependant, lesdites oeuvres n’ont point bénéficié des subventions octroyées par les responsables concernés. Au contraire, le ‘butin’ a été prématurément distribué! ».
L’actrice et réalisatrice a également affirmé qu’elle cesse la production d’oeuvres de ses propres deniers. Et d’ajouter: « C’était une erreur que je ne referai plus jamais. De même que je ne participerai plus à des oeuvres de qualité médiocre, sans valeur artistique ajoutée, uniquement pour avoir des revenus conséquents et en contrepartie du non-respect de moi-même. Je ne suis pas une marionnette! ».
Sanaa Akroud a aussi précisé qu’elle n’est pas triste si ses oeuvres remportent des succès probants, Prix et différentes distinctions « dans le monde », mais qui sont dédaignées au Maroc. « Je ne suis pas étonnée de constater que des personnes incompétentes sont au devant de la scène et exercent mon noble métier, tandis que les vrais professionnels s’échinent à défendre leur légitimité », a-telle tenu à asséner.
Comme elle n’aura pas de tristesse, a-t-elle ajouté, pour un art mué en intérêt et distribution d’aubaines. Aucune tristesse non plus concernant un responsable « de ma chère patrie », faisant preuve de respect envers un étrangers tout en « excluant le propriétaire de la maison ».
« Non, a conclu Sanaa Akroud, je ne ressens nulle tristesse. Mais énormément de dépit ». Un dépit que l’actrice et réalisatrice compare à… « la déception d’une bougie éclairant la chambre d’un aveugle! ».
Larbi Alaoui et Rim Tbiba
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