Les pauvres du Maroc sont les plus vulnérables face aux catastrophes naturelles
La Banque Mondiale a publié, lundi dernier à Marrakech, en marge de la Conférence des Nations Unies sur le climat (Cop22), un rapport concernant les catastrophes naturelles affirmant que les populations les plus pauvres au Maroc sont les plus vulnérables.
Ce rapport relève qu’il serait plus judicieux pour plusieurs pays, dont le Maroc, de se focaliser sur les efforts à entreprendre envers cette catégorie de démunis, pour lui éviter de s’enfoncer davantage dans la misère.
Mais malheureusement, rappelle le rapport, la majorité des pays où surviennent ces catastrophes n’ont pas les moyens nécessaires pour y faire face, manquent de compétences ou d’institutions œuvrant dans ce genre de situation de risque.
Les plus vulnérables n’ont pas accès au même soutien de la part de leurs proches, des autorités ou des assurances, explique la Banque. Ce constat doit modifier la conception des projets visant à limiter les catastrophes.
En prenant en compte « les pertes de bien-être », le rapport montre que « les plus pauvres sont plus fortement touchés: les 20% les plus pauvres ne subissent que 11% des pertes matérielles mais 47% des pertes de bien-être ».
Il est à noter que les catastrophes naturelles génèrent des pertes de 520 milliards de dollars par an de par le monde et font basculer chaque année 26 millions de personnes dans la pauvreté, estime la Banque mondiale dans son rapport.
S. A.
