Immigration clandestine: 20 Marocains portés disparus entre Dakhla et Las Palmas
Les familles de 20 personnes, originaires d’El Kelaâ Sraghna et candidates à l’immigration clandestine,vivent dans l’angoisse et la crainte du pire.
Ceci, selon la déclaration à Le Site info d’acteurs des droits de l’Homme, car ces 20 personnes (ndlr: on ignore s’il ne s’agit que d’hommes et si parmi eux, il y a aussi des femmes et des enfants) n’ont plus de nouvelles des leurs, depuis le 5 octobre dernier, date où leur barque de fortune aurait fait naufrage en mer, entre Dakhla et Las Palmas.
D’après les mêmes sources, l’embarcation a pris le large le 5 octobre, de l’ancien port de pêche, dit »Tenerife », à destination des Iles Canaries. Depuis, silence radar et aucune nouvelle des clandestins.
Le moteur de l’embarcation serait tombé en panne en pleine mer, mais le plus inquiétant pour les familles, c’est qu’aucun téléphone portable des occupants ne répond aux appels. En revanche, c’est la voix d’une femme, dans une langue étrangère, qui répond et dont on ne comprend pas le message. Cependant, certains supposent qu’il s’agit d’un dialecte lusophone, parlé dans l’une des îles de l’archipel portugais des Açores.
Par ailleurs, un acteur associatif d’El Kelaâ Sraghna a affirmé avoir contacté un responsable de Las Palmas. Celui-ci lui a confirmé que plusieurs personnes, sauvées en mer, se retrouvent dans des hôpitaux de la ville mais qu’il a été difficile de procéder à leur identification. Ce qui pourrait supposer que parmi ces personnes, certaines étaient parmi les clandestins marocains, portés disparus.
En attendant, les familles des 20 personnes parties de Dakhla demandent l’intervention des autorités compétentes marocaines, en collaboration avec leurs homologues espagnoles, afin d’en savoir plus sur le sort de leurs enfants.
Larbi Alaoui (avec Youssef Chalabi)