Panique à la RAM à cause d’une grève du personnel navigant
« Royal Air Maroc dénonce la grève sauvage de certains membres de son personnel navigant », indique la compagnie aérienne dans un communiqué parvenu au Site info.
Suite à la réunion tenue lundi 17 octobre entre la direction du groupe Royal Air Maroc et des membres du personnel navigant commercial de la filiale du groupe Atlas Multiservices, ces derniers ont lancé une « grève sauvage de 48 heures en dehors de tout cadre légal », affirme la RAM.
« La direction de la compagnie est d’autant plus surprise par cette décision que la réunion s’est déroulée dans un climat responsable et que les deux parties se sont mises d’accord pour la reprise du dialogue », ajoute le communiqué.
Le personnel navigant de la RAM, composé des hôtesses de l’air et stewards ne sont pas satisfaits de leur situation. Ils réclament notamment une augmentation de leurs salaires, une majoration de la rémunération des heures de vol de nuit de 50% et l’instauration de frais de déplacement. Ce mardi, les voyageurs qui devaient prendre des vols de la RAM à l’aéroport Mohammed V, ont été très perturbés, à cause de cette grève qui devrait durer jusqu’à mercredi soir.
Tout en dénonçant un mouvement illégal qui vise à prendre en otage sans préavis les passagers, « Royal Air Maroc mettra tout en oeuvre pour assurer la plus grande partie de ses vols ».
« Pour éviter toute éventuelle perturbation, l’ensemble du personnel de la Compagnie est mobilisé au service des clients afin de réduire au maximum les désagréments que ce mouvement risque de leur occasionner », indique la RAM.
« Royal Air Maroc, qui suit de très près la situation, invite ses clients à se renseigner sur le programme de leurs vols sur son site www.royalairmaroc.com, et sur le numéro : +212 522 48 97 97. A cet effet, les services de la compagnie, aussi bien aux aéroports que dans les agences commerciales et les centres d’appels, sont mobilisés d’après la RAM, pour fournir aux clients tous les renseignements nécessaires », note la RAM. Affaire à suivre.
M.D.