Casablanca: de nombreux cafés et restos dans le collimateur des autorités
Les autorités de la capitale économique ont encore plus durci les sanctions concernant le non-respect des mesures préventives et sanitaires, décrétées par les autorités compétentes, depuis mars dernier, afin d’endiguer la propagation de la covid-19.
Ainsi, selon nos confrères de « Hespress », plusieurs cafés et restaurants ont dû fermer boutique, aussi bien à Hay Hassani que sur la Corniche de Ain Diab. Et ce, pour non-respect de la distanciation physique entre leurs clients et le non-port de masques bavettes de protection de ces derniers.
De même, ajoutent les mêmes sources, les autorités casablancaises ont décidé la fermeture des deux jardins publics à Hay Hassani et au quartier « Lissasfa ». Ceci, après la grande affluence qu’ont connue ces deux espaces verts et le non-respect manifeste des citoyens des mesures préventives et sanitaires prescrites, ainsi que vu l’augmentation alarmante de cas confirmés, au quotidien, de personnes infectées par la covid-19,depuis quelques semaines au Maroc.
Par ailleurs, les sites touristiques de Ain Diab n’ont pas non plus échappé aux campagnes d’assainissement menées par les autorités casablancaises. Par conséquent, même la piscine du célèbre « Tahiti Beach club » a dû fermer pour une semaine, à partir de la nuit des mercredi et jeudi 25 et 26 août.
Les autorités ont également retiré la licence de boissons alcoolisées à plusieurs établissements pour enfreinte aux lois régissant ce secteur. Toutes ces mesures fermes sont la conséquence de l’augmentation de cas avérés de coronavirus au niveau de la capitale économique où l’on a enregistré quelque 424 nouveaux cas mercredi dernier, toujours selon le site « Hespress ».
Les autorités locales, vu cette situation épidémiologique des plus inquiétantes, ont dû installer deux nouveaux hôpitaux de campagne à Hay Hassani et à Sidi Othmane pour y recevoir et prodiguer les soins appropriés aux nombreux malades bidaouis ayant contracté la covid-19, rapportent les mêmes sources.
Larbi Alaoui