Condamnée, Dounia Batma est toujours accro aux réseaux sociaux
Ce lundi 3 août, malgré son implication et sa condamnation dans l’affaire « Hamzamonbb », Dounia Batma s’est rappelée aux bons souvenirs de ses followers.
Ainsi, via son compte Instagram, la chanteuse a publié plusieurs vidéos la montrant en robe d’été de couleurs chatoyantes et portant des lunettes de soleil.
Le commentaire accompagnant ces vidéos se veut optimiste, un tantinet « philosophique » sur les aléas de la vie et exprimant des ondes positives. « La vie n’est qu’un instant. Si on lui enlève la tristesse, tout le reste est dérisoire. »Massaoukoum foul »! », a écrit Dounia Batma.
A signaler que depuis le début du sordide feuilleton « Hamzamonbb » et sa poursuite devant la justice, ainsi que sa soeur, la chanteuse a tenu à supprimer tout commentaire sur ses photos publiés sur Instagram.
Par ailleurs, en compagnie du bâtonnier Abdellatif Bouachrine, Dounia Batma a participé lundi, via Instagram, à une émission animée par le journaliste saoudien, Magid El Fassi. L’entretien portait sur le procès de la chanteuse concernant cette affaire de chantage et d’escroquerie à l’encontre de célébrités (art, stylisme…), marocaines et étrangères.
Rappelons que le tribunal de 1ère instance de Marrakech a condamné, à une heure tardive dans la nuit du mercredi à jeudi, Dounia Batma poursuivie dans le cadre de l’affaire « Hamza mon Bb », à 8 mois de prison ferme, indique-t-on de source judiciaire.
La Chambre criminelle près ladite juridiction a également condamné respectivement Ibtissam Batma, sœur de Dounia, et Aicha Ayach, poursuivies en état de détention, à une peine d’emprisonnement d’un an et de 18 mois. Les trois mises en cause ont été condamnées à payer chacune une amende de 10.000 DH, a ajouté la même source. Le tribunal a, en outre, condamné Dounia et Ibtissam à verser, solidairement, la somme de 20.000 DH à titre de dédommagement au profit de la partie civile ainsi qu’aux dépens.
Les accusés sont poursuivis dans le cadre de cette affaire, chacun en ce qui le concerne, pour « participation à l’accès frauduleux au système informatique de données », « participation délibérée à entraver le fonctionnement de ce système », « diffusion d’images et de déclarations d’autrui sans consentement », « diffusion de faits infondés dans le but de nuire à la vie privée d’individus et diffamation », ainsi que pour « participation et chantage ».
L.A.