Confinement: la plupart des élèves marocains déclarent avoir réduit le temps consacré aux études
Une proportion de 60,6% d’élèves ou étudiants a déclaré une baisse du temps consacré aux cours à distance et aux activités scolaires durant la période du confinement imposé par la crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19) et suite au report ou à l’annulation des examens, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).
Cette proportion est plus élevée parmi les garçons (65,3%) que les filles (55,8%), les citadins (69,8%) que les ruraux (56,4%) et au secteur public (62,8%) que privé (46,1%), précise le HCP dans une note sur les rapports sociaux dans le contexte de la pandémie du Covid-19 – 2ème panel de l’impact du coronavirus sur la situation économique, sociale et psychologique des ménages.
Par niveau, cette proportion atteint 70% au collège, 66,3% au primaire, 45,7% au secondaire, 49,6% à la formation professionnelle et 39,6% au supérieur, relève la même source, notant que 9,9% d’élèves ou étudiants consacrent plus de temps à ces activités, 11,5% en milieu urbain et 6,4% en milieu rural, 24,4% au secondaire et 15,6% au supérieur.
En outre, ladite note fait ressortir que les élèves et étudiants âgés de 15 ans et plus consacrent en moyen 3h01mn par jour aux études et/ou à la formation, 3h18mn par les femmes et 2h44mn les hommes. Ce temps a baissé de 01h36mn (1h35mn parmi les hommes et 01h48mn les femmes) par rapport à une journée normale avant le confinement.
Dans cette note, le HCP met l’accent sur les principaux résultats des modules portant sur l’évolution des rapports sociaux et des perceptions de l’accès à l’enseignement à distance et aux soins médicaux, dans le contexte du confinement sanitaire instauré pour lutter contre le Covid-19.
Ces modules ont été abordés, parmi d’autres, lors du deuxième panel réalisé du 15 au 24 juin 2020 sur un échantillon représentatif de 2.169 ménages en vue d’appréhender l’évolution des comportements socioéconomiques et préventifs face à cette pandémie et d’évaluer ses répercussions sur les différentes couches de la population marocaine en termes d’accès aux produits de base, à l’éducation, à la santé, à l’emploi et au revenu.
M.S. (avec MAP)