Tanger: les parents d’élèves d’un lycée français font entendre leurs voix (VIDEO)
L’Association des parents et tuteurs d’élèves du « Lycée français international le Détroit » sont montés au créneau, dans la matinée du mercredi 3 juin.
Le sit-in organisé devant l’établissement scolaire avait pour objectif des revendications protestataires concernant les résultats en dents de scie, voire négatifs de leurs progénitures. Lesquels résultats décevants sont inhérents à l’inefficience de l’enseignement à distance, adopté par la majorité des établissements du Royaume, pour cause de covid-19.
Dans ce cadre, le président de l’Association précitée, Me Jaoud Sekkat, a réitéré l’inefficacité avérée de l’enseignement à distance qui, selon lui, « n’arriverait même à 25% des résultats pédagogiques de l’enseignement normal ».
Plusieurs correspondances ont été adressées à la direction du lycée « Le Détroit » afin de débattre de la situation déplorable actuelle et de revoir les critères de cet enseignement à distance, a souligné Me Sekkat. Le cahier revendicatif des parents et tuteurs évoque aussi la demande de réduction des frais de scolarité de 50%. Et ce, vu que de nombreux parents et tuteurs ont été réduits au chômage technique, dû aux circonstances exceptionnelles que vit le Maroc, comme d’ailleurs tous les pays de par vaste monde.
Cependant, a déploré le président de l’Association des parents et des tuteurs d’élèves, ces revendications légitimes ont essuyé le refus du directeur du lycée. De surcroît, ce dernier ne daigne même recevoir les représentants de l’Association et ouvrir le dialogue avec eux, dans l’intérêt général de toutes les parties prenantes et, particulièrement, celui des apprenants, en premier lieu et avant tout.
A signaler que quelque 300 personnes, papas et mamans de lycéens, ont participé au sit-in du mercredi 3 juin. Tous ont scandé de nombreux slogans, en brandissant des banderoles, s’insurgeant contre la sourde oreille de l’administration du lycée et exprimant leur incapacité pécuniaire à honorer les frais de scolarité impayés.
De même que le but du sit-in visait également à trouver, de concert, les solutions idoines aux nombreuses problématiques que la pandémie du coronavirus a occasionnées, au détriment des lycéens et de leurs familles.
Larbi Alaoui (avec Hind Mounir)