Le covid-19 va-t-il priver les Marocains de l’Aid Al-Adha ?
Les Marocains se demandent s’ils vont être privés de la célébration de l’importante fête religieuse qu’est l’Aid Al-Adha. Cette interrogation est la conséquence des circonstances actuelles, occasionnées par la propagation du nouveau coronavirus.
Et la réponse tant espérée par les citoyens, ainsi que par les éleveurs d’ovins, est venue par la voix du gouvernement. Les Marocains célébreront bel et bien « la fête du sacrifice ».
C’est le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts qui a annoncé cette bonne nouvelle. En effet, lors de la session hebdomadaire des questions orales sous l’Hémicycle, Aziz Akhannouch a déclaré que malgré la crise que vit le Royaume (pandémie du covid-19 et sécheresse dont souffre le secteur agricole), son département est fin prêt aux préparatifs de l’Aid Al-Adha.
Et de préciser que cette fête religieuse a ses spécificités pour les Marocains et que le coronavirus ne sera pas un obstacle à sa célébration. « Il s’agit d’une fête à la « logistique particulière », exigeant de minutieux préparatifs. Et le problème ne réside pas à l’intérieur des foyers, mais dans les souks d’ovins », a souligné le ministre. Par conséquent, une collaboration étroite des ministères de l’Agriculture et de l’Intérieur est en cours afin « que nous soyons au rendez-vous », selon Akhannouch.
De même que, d’après le ministre, la campagne de répertorisation et de vaccination du cheptel a concerné, pour l’heure, 2,5 millions d’ovins, grâce à la mobilisation remarquable de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA).
Et la première étape, concernant l’ouverture des souks, a permis « de diminuer la pression, le but étant que le nombre de souks soit plus grand possible, à l’approche du jour J de l’Aid », a souhaité Aziz Akhannouch.
Larbi Alaoui (avec Naima Lambarki)