L’affaire Rafik Boubker divise la Toile
L’acteur marocain Rafik Boubker a été placé en garde à vue mardi, dans le cadre d’une enquête ouverte par la police judiciaire de Casablanca, sous la supervision du parquet compétent, suite à la diffusion d’une vidéo dans laquelle il tient des propos blasphématoires.
Quelques instants avant son interpellation, l’acteur avait diffusé une vidéo sur son compte Instagram dans laquelle il présente ses excuses aux Marocains, affirmant avoir tenu ces propos alors qu’il était dans un “état anormal”. “Je retire ces propos, je suis musulman de père en fils”, a-t-il dit.
Si certains internautes ont appelé les autorités à sanctionner lourdement Rafik Boubker, l’accusant d’atteinte aux sacralités, d’autres, plus indulgents, ont exprimé leur soutien au comédien et affirmé qu’il était dans un état anormal lorsque la vidéo a été filmée.
Plusieurs artistes ont également réagi à cette affaire et n’ont pas manqué d’afficher leur soutien à Boubker.
Sur sa page Facebook, l’acteur Mohamed Choubi a écrit : «J’ai demandé à Dieu de te pardonner avant même que tu ne présentes tes excuses à ceux qui, malheureusement, attendent impatiemment les faux pas des artistes. Ceux-ci croient qu’ils sont parfaits. Je te connais mon frère, tu es spontané, tolérant, sensible… Je sais également que tu ne voulais pas manquer de respect à la religion. Tu aimes Dieu et tu as toujours affiché ton amour pour l’islam. Je prie Dieu de te donner le courage pour surmonter cette terrible épreuve».
Rappelons que l’épouse de Rafik Boubker a apporté des éclaircissements au sujet de cette affaire qui défraie la chronique ces dernières heures. “Mon mari et moi présentons nos excuses aux Marocains. Rafik, en compagnie de quelques amis, n’était pas dans son état normal”, a-t-elle déclaré.
Et d’ajouter: “Rafik est quelqu’un de gentil. Il est musulman et n’a pas délaissé la prière pendant le Ramadan. Il a même inculqué les bases de ce pilier de l’Islam à ses enfants. Rafik aime les gens et a pour habitude de faire le bien autour de lui”.
N.M.