Casablanca: les auteurs du « bain de rue » ont été identifiés
De bonne ou de mauvaise foi, en ces temps de fake news, certaines personnes ont cru que la vidéo de ces quatre jeunes écervelés prenant un bain sur la voie publique, est ancienne.
Eh bien, non! Des faits nouveaux prouvent bien que cette mascarade a eu lieu pendant ce mois sacré de Ramadan, à Casablanca. De surcroît, en ces temps pénibles d’état d’urgence sanitaire et de confinement, avec les mesures décrétées par les autorités dans l’objectif préventif d’endiguer le risque de propagation du covid-19.
Cet acte inconscient et puéril n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Et Le Site info a appris, de source fiable, que les services sécuritaires de la capitale économique sont vite parvenus à identifier les mis en cause qui prenaient « un bain de rue » près de la voie du tram. Après leur identification, les recherches sont en cours afin de procéder à l’interpellation des quatre « héros » de la vidéo, postée lundi dernier sur les réseaux sociaux.
A rappeler que les internautes avaient vigoureusement condamné cet acte incivique et irresponsable, blâmable quel que soit le jour, mais encore plus répréhensible dans les circonstances actuelles. De même que la Toile a lancé un appel demandant que ces jeunes répondent de leur délit devant la justice. Eux qui, avec tout l’attirail utilisé au hammam, seaux, tasses et savon, se sont permis de prendre une douche sur la voie publique, alors que leurs camarades les filmaient. Tout ce « beau » monde a pris ses jambes à son coup, après cette « prouesse » provocatrice, de crainte de l’arrivée des forces de l’ordre et d’être interpellé. Ce qui ne saurait tarder!
Mais la Sûreté nationale a du pain sur la planche et ne tardera pas à diligenter une autre enquête du genre.Cette fois-ci, et toujours à Casablanca, il s’agit non plus d’ados, mais de quatre adultes!
Une photo les montre portant seulement des peignoirs chatoyants,-s’il vous plaît!-, souriant béatement et bêtement au photographe, leurs seaux à la main, sandales aux pieds, fiers de la bravade qu’ils s’apprêtent à perpétrer: »un bain de rue » semblable à celui des ados de la vidéo précitée.
Il est souhaitable que des psychologues veuillent bien expliquer les mobiles cachés de ce nouveau phénomène, pendant l’état d’urgence, instauré au Maroc depuis le 20 mars dernier. En attendant, gageons que les services sécuritaires ne tarderont pas à mettre le grappin sur ce quatuor en peignoirs de quatre couleurs différentes!
Larbi Alaoui (avec Kawtar Zaki)