Un conseiller communal a tenté le « hrig » pour rentrer au Maroc
La dernière lapalissade du chef de gouvernement va rester dans les annales! Lors de son dernier entretien, transmis sur trois chaînes nationales, Saâdeddine El Othmani a prononcé cette assertion subliminale, concernant le rapatriement de nos compatriotes, toujours bloqués aux quatre coins du monde.
Ladite phrase est,l’on s’en rappellera encore longtemps dans les chaumières: »Quand les frontières seront réouvertes,nous les ferons rapatrier! ». De la palice et la phrase célèbre: »Un quart d’heure avant sa mort,il était encore en vie »ont trouvé leur maître!
Et un conseiller communal et vice-président de la Commune de Ain Taoujdate,Région de Fès-Meknès,s’est rappelé au bon souvenir du chef de gouvernement. Abdelghani Bouziani, bloqué en France,a échoué dans sa tentative de rentrer de façon clandestine au Maroc.
Un « hrig »raté qui le brûle de l’intérieur et le désespère de ne pas pouvoir retrouver les siens.
Dans une déclaration à Le Site info,notre interlocuteur a affirmé avoir épuisé toutes les tentatives pour rentrer au bercail. »En despoir de cause,j’ai même dû tenter la voie clandestine, mais cela s’est avéré un fiasco.Et on m’a renvoyé à mon hôtel,au sud de la france,où je réside en compagnie de nombreux autres Marocains »,a précisé Abdelghani Bouziani.
Le conseiller communal et vice-président de la Commune de Ain Taoujdate a aussi tenu à nous expliquer qu’il se retrouve dans une situation pénible, aussi bien moralement que pécuniairement. En parallèle, a-t-il déploré,sa famille vit également des circonstances douloureuses du fait de son absence prolongée et involontaire de son foyer.
Par conséquent, il a adressé une correspondante pressante à El Othmani, lui lançant un SOS afin que ce dernier ait une vision urgente et claire concernant les Marocains bloqués à l’étranger. Ceux-ci ne savent plus à quel saint se vouer et ne voient pas la fin de ce long feuilleton avilissant dont ils sont les personnages principaux, malgré eux. Ceci,dans un mutisme et un flou effrayants d’un gouvernement incapable de leur trouver une issue de sortie favorable à leur triste sort.
Abdelghani Bouziani a également précisé qu’il est prêt, ainsi que d’autres Marocains dans son cas, à débourser le coût du voyage retour à la Mère-Patrie. Comme les concernés acceptent toutes les mesures du ministère de la Santé concernant leur mise en isolement pendant 15 jours, dans un établissement hospitalier ou dans une chambre d’hôtel.
Larbi Alaoui et Rida Errahmani