Fès: les gendarmes intraitables quant au respect de l’état d’urgence sanitaire
Les éléments de la Gendarmerie Royale relavant du Commandement régional de Fès sont à pied d’œuvre pour veiller au strict respect de l’état d’urgence sanitaire, imposé par les autorités publiques pour lutter contre la propagation du covid-19.
De jour comme de nuit, les éléments déployés dans différents barrages alternent contrôles, vérifications, sensibilisation et anticipation des risques. Leur mission est cruciale : assurer le plein respect des mesures de l’état d’urgence sanitaire et éviter que des déplacements entre provinces et préfectures soient un facteur de propagation du virus.
Dès la déclaration de l’état d’urgence sanitaire comme mesure inévitable pour juguler la prolifération du virus et la restriction des mouvements dans le pays, le renforcement des dispositions de contrôle dans les limites des villes a été immédiat.
Dans le territoire relevant du commandement régional de Fès, qui couvre les compagnies de Fès, Moulay Yaacoub, Sefrou, Missour, Kariat Ba Mohamed et Taounate, ainsi que la compagnie de l’air de l’aéroport Fès-Saiss, tout est mis en place pour ne rien laisser passer par les mailles du filet. Plusieurs postes de contrôle ont été ainsi installés dans le cadre des barrages de bouclage de toute la région en vue de la rendre hermétique. Au niveau des barrages de contrôle de Douyyet (province de Moulay Yaacoub), de Sidi Khyar (province de Sefrou) et Ain Baida (préfecture de Fès), c’est la même rigueur et la même vigilance dont font preuve les gendarmes sur place.
A chaque contrôle, la vérification des documents requis est systématique. Il s’agit essentiellement de l’autorisation de déplacement exceptionnelle et de la carte d’identité nationale.
Pour le transport de marchandises, le contrôle de la cargaison est tout aussi rigoureux. En ce contexte d’état d’urgence sanitaire, les mesures d’inspection sont davantage renforcées pour éviter toute fuite et lutter contre tous types de trafic.
Pas question, en effet, de baisser la garde ou de faire du laisser-aller, chaque contrevenant aux dispositions régissant l’état d’alerte sanitaire est verbalisé et, au cas échéant, mis en garde à vue. La verbalisation concerne notamment le non-port du masque, le défaut d’autorisation de déplacement exceptionnelle ou de transport clandestin de personnes.
Certains automobilistes ne disposant pas de l’autorisation de déplacement sont invités à rebrousser chemin et revenir d’où ils viennent. L’intransigeance est le mot d’ordre.
Et pour protéger les gendarmes aux avants postes, l’ensemble des opérations se déroulent dans l’application des gestes réglementaires et le respect des consignes de prévention sanitaire du port de masques et de visières et de distanciation. ‘’On ne badine pas avec la santé et la sécurité des éléments déployés sur le terrain’’, insiste-on.
Professionnels de la route et simples citoyens semblent se prêter volontiers à l’exercice de contrôle. La population, aussi bien en milieu urbain que rural, a pris conscience de la pertinence des mesures mises en place et du respect de l’état d’urgence sanitaire décrété par les pouvoirs publics. Tant l’objectif est le même.
Tout comme le personnel médical et toutes les personnes aux premières lignes de la lutte contre le nouveau Coronavirus, les éléments de la Gendarmerie Royale sur le terrain ne cachent pas leur soulagement chaque fois qu’une province ou préfecture est déclarée sans cas covid19. Une source de satisfaction certes, mais aussi de responsabilité. Car l’objectif reste de fermer toutes les voies qui peuvent favoriser le passage du virus d’un lieu à un autre.
M.S. (avec MAP)