Port obligatoire du masque: ce que risquent les contrevenants
Les autorités publiques ont décidé de l’obligation de port des masques de protection à partir du mardi pour l’ensemble des personnes autorisées à se déplacer en dehors de leur lieu de résidence dans les cas d’exception fixés auparavant.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour lutter contre la propagation de l’épidémie du nouveau Coronavirus (Covid-19), et conformément aux Hautes Instructions du roi Mohammed VI, concernant la prise des mesures nécessaires pour garantir la disponibilité des masques de protection pour l’ensemble des citoyens à un prix raisonnable, et sur la base de l’article 3 du décret-loi 2.20.292, indique un communiqué conjoint des ministères de l’Intérieur, de la Santé, de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration et de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie verte et numérique.
Pour garantir la disponibilité de ces masques en quantités suffisantes, et dans le cadre de l’application des Hautes instructions royales, les autorités ont mobilisé un ensemble d’industriels nationaux pour l’approvisionnement du marché national en ces masques de protection, ajoute la même source, précisant que leur prix de vente a été fixé à 80 centimes l’unité et ce avec le soutien du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du Covid-19.
Dans ce cadre, toutes les mesures nécessaires ont été prises pour garantir la commercialisation des masques de protection au niveau de l’ensemble des commerces de proximité, indique le communiqué.
Le port du masque est un devoir et une obligation et tout contrevenant est passible des sanctions prévues par l’article 4 du décret-loi 2.20.292 qui prévoit une peine de prison allant d’un à trois mois et d’une amende entre 300 et 1.300 DH, ou l’une des deux en respectant le principe de la peine la plus lourde, conclut la même source.
M.S. (avec MAP)