À Témara, les rues sont quasi-désertes depuis l’annonce de l’état d’urgence
Des avenues, ruelles et espaces publics presque vides sont les principales caractéristiques de la scène inhabituelle de la ville de Témara, depuis l’instauration de l’état d’urgence sanitaire pour limiter la propagation du nouveau coronavirus.
C’est une ambiance particulière que connaît la majorité des rues et quartiers de la ville : les cafés fermés, la circulation limitée et un respect presque absolu des mesures mises en place afin de limiter la propagation du nouveau coronavirus.
Les scènes d’affluence massive aux souks de la ville sont sensiblement disparues ces derniers temps. Seuls quelques magasins restent ouverts, attendant une clientèle de plus en plus rare, de même que les marchés populaires et les vendeurs de fruits et de légumes, dont les acheteurs se font timides et prudents.
Les avenues principales de la ville, telles que l’avenue Hassan II, Mohammed V, Moulay Ali Cherif ou encore Tariq Ibn Ziyad, ayant depuis toujours constitué le cœur battant de la ville et son pôle d’attractivité, sont désormais presque désertes.
De même, les marchés, cafés, restaurants, magasins de prêt à porter et d’électroménager, dont la clientèle était abondante, ont dû fermer leurs portes en cette période d’état d’urgence sanitaire, pour faire face à la propagation du nouveau coronavirus.
Ainsi, les avenues les plus importantes de la ville, telles que Moulay Ali Cherif, Al Massira, généralement connues pour leurs commerces, piétons et passants innombrables, se trouvent aujourd’hui presque entièrement vides, à l’exceptions de quelques rares personnes, contraints de sortir pour des raisons professionnelles ou personnelles.
Parmi les quelques passants qui se trouvent dans l’obligation de sortir pour faire des courses ou acheter les nécessités de la vie quotidienne, figurent certains qui commencent à être plus responsables et plus conscients de la gravité de l’actuelle situation sanitaire dans le Royaume, suivant ainsi à la lettre les mesures imposées par les autorités, telles que le respect de la distance de sécurité, le nettoyage réguliers des mains à l’aide d’antiseptiques. Certains d’autres portent même des masques et des gants pour éviter de contracter le virus.
À la lumière de cette situation exceptionnelle, certaines boulangeries, pharmacies et épiceries restent toujours ouvertes pour les citoyens, tout en prenant une série précautions pour éviter tout contact direct avec les clients, en plaçant par exemple des barrières à l’entrée afin que le client ne rentre pas à l’intérieur de leurs magasins.
Pas loin du centre de Témara, la même scène se reproduit à Harhoura, dont la forêt, actuellement vide, représentait pour la plupart de ses visiteurs un véritable espace écologique, qui leur permettait d’exercer des activités sportives ou de se détendre.
Cette baisse de rythme dans la ville de Témara revient aux efforts massifs des forces de l’ordre qui travaillent jour et nuit, depuis l’instauration de l’état d’urgence, pour mettre en place les mesures et les procédures mises en place dans l’espoir de freiner la propagation du Coronavirus.
Les forces publiques ont mis en place des barrages de sécurité et déployé des patrouilles à différentes entrées et sorties des quartiers et ruelles de Témara pour s’assurer que les citoyens circulants disposent d’une autorisation, ainsi que pour veiller au respect par les commerces des horaires d’ouverture fixés.
Il s’agit d’une mobilisation collective pour endiguer la propagation du Covid 19 au Maroc et d’une responsabilité commune de toutes les composantes de la société marocaine pour réussir et assurer l’efficacité des mesures de précaution pour lesquelles l’État a mobilisé toutes ses capacités et composantes, afin de protéger les citoyens de cette pandémie.
M.S. (avec MAP)