Une maîtresse rase la chevelure d’un élève pour non conformité avec l’Islam (photos)
Encore un acte barbare illustrant le danger qui guette notre société. Une maîtresse se croit investie d’une mission divine pour corriger les dérapages de ses élèves.
C’est une affaire bien particulière qu’a vécue une école de Tétouan. L’héroïne de cette histoire n’est autre que la maîtresse de cette institution qui affiche des tendances radicalisées. Cette « pédagogue » d’un nouveau genre n’était pas satisfaite de la chevelure d’un élève et le lui a fait savoir à sa façon.
Devant tous les élèves de cette classe de cinquième année de l’enseignement fondamental, elle a appelé l’enfant de 9 ans et lui a rasé les cheveux à sa façon, car sa coiffure n’est pas, selon elle, conforme aux préceptes de l’Islam et n’est qu’une « imitation aveugle des Chrétiens et des Juifs » !
L’enfant tout en larmes, à cause de cette humiliation subie devant ses camarades, a fui l’école pour se réfugier chez lui. Ses parents affirment que leur petit a subi un choc terrible et qu’il est resté cloîtré à la maison plusieurs jours.
Beaucoup d’internautes se sont indignés et demandent aux parents de porter plainte contre cette maîtresse pour qu’elle réponde de son geste illégal.
Aux dernières nouvelles, la famille de l’élève a déposé plainte auprès du parquet de Tétouan. Elle est soutenue dans sa démarche par l’association Al Karama de défense des droits de l’homme. Mais, certains enseignants et des responsables syndicaux de l’école Sidi Saidi tentent une médiation entre les parties, arguant que des enseignants sont soumis à un stress permanent à cause des mauvaises conditions de travail. Un argument balayé par les parents qui ne peuvent pas comprendre les motivations de cette maîtresse. Et ce n’est pas tout. Les servicxes de la délégation du ministère de l’éducation nationale à Tétouan ont dépêché une commission d’enquête qui soumettra son rapport incessamment à l’inspection générale du ministère. de même que l’association des parents d’élèves a décidé d’appeler à un sit in de protestation devant l’établissement.
M.D