Après la polémique, Le Reporter s’explique
Le Reporter s’est retrouvé au cœur d’une polémique et s’est attiré les foudres de la Toile. Dans son dernier numéro, l’hebdomadaire marocain a choisi une couverture qui a provoqué un véritable tollé. Pour son dossier de UNE intitulé «1er cas de coronavirus au Maroc, qui est responsable ?», le média a mis la photo d’un jeune subsaharien, ce qui n’a pas été au goût des internautes qui ont accusé l’hebdomadaire de racisme et d’incitation à la haine.
Après cette vague de critiques, Le Reporter a brisé le silence pour répondre à cette polémique.
«La rédaction de l’hebdomadaire «Le Reporter» a été surprise, ce mercredi 11 mars 2020, par la vague de commentaires que la couverture du journal de la semaine dernière a provoquée.
Il s’agit d’une couverture où figure une personne se tenant près d’un centre médical français (photo AFP), avec ce titre: «1er cas de Coronavirus au Maroc. Qui est responsable ?»», peut-on lire dans un communiqué de l’hebdomadaire.
«La rédaction de l’hebdomadaire «Le Reporter» affirme qu’au moment du choix de la photo, avant agrandissement, personne n’a prêté attention à la couleur de la personne qui y figure et qui est quasi-entièrement couverte, donnant l’impression de porter un masque. L’unique souci était d’avoir une seule personne devant un centre médical, pour illustrer le 1er cas apparu ce jour-là au Maroc. La rédaction précise que si, au final, l’ensemble de la couverture prête à confusion, il n’a jamais été question d’incriminer, ou de stigmatiser, qui que ce soit de quelque couleur que ce soit ; l’illustration de ce dossier par cette photo n’ayant été que le fruit d’une maladroite inattention», a-t-on souligné.
Et d’ajouter : «Si, toutefois, certains citoyens de notre continent ont cru y voir une expression de racisme ou de mépris, la rédaction de l’hebdomadaire «Le Reporter» les assure de sa bonne foi, rappelant l’engagement du journal –qui n’est plus à prouver en 22 ans d’existence- dans toutes les causes africaines. D’autant que la Directrice du journal est membre fondateur du réseau des «Panafricaines», qui a tenu cette semaine-même sa 3ème session au Maroc, auquel elle a participé et dont le reportage de la rédaction figure sur 8 pages dans ce dernier numéro du journal. La rédaction remercie toutes celles et tous ceux qui, connaissant l’équipe du «Reporter», qui lui ont témoigné leur amitié et solidarité et laisse tous ceux, toujours prompts à déballer leur hargne, sans chercher à savoir ou comprendre, à leur bonne conscience !».
H.M.