Affaire «Hamza monbb»: Saida Charaf tacle Dounia Batma
Saida Charaf, après avoir été entendue mardi par le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Marrakech, a taclé Dounia Batma.
Dans une déclaration à la presse, la chanteuse a mis l’accent sur le fait qu’elle ait quitté le tribunal à visage découvert et qu’elle ait discuté avec les médias, contrairement à certaines artistes «obligées de quitter les lieux à bord d’une voiture, en passant par la porte arrière». Saida Charaf fait en effet référence à Dounia Batma qui, après avoir comparu devant le juge, a préféré éviter la sortie principale.
Saida a également souligné détenir toutes les preuves nécessaires contre le hacker qui lui a piraté son compte Instagram. «Je n’ai peur de personne et je veillerai à ce que toutes les personnes impliquées dans l’affaire «Hamza monbb» soient sanctionnées», a assuré la chanteuse. Et d’ajouter que la défense des suspects, pendant l’audience, a tenté de la provoquer en révélant des informations privées la concernant.
Rappelons que le tribunal de première instance de Marrakech a condamné à une heure tardive dans la nuit de mardi, un hacker poursuivi en état d’arrestation dans le cadre de l’affaire « Hamza monbb », à deux ans de prison ferme, assortis d’une amende de 10.000 DH, indique-t-on de source judiciaire.
Le mis en cause, « un hacker » dénommé (O.J), originaire de la ville d’Agadir, a été également condamné par le même tribunal à verser des dédommagements de 50.000 DH au profit du Centre National des Droits de l’Homme, et de 120.000 DH au profit de Saida Charaf.
La même juridiction a aussi condamné l’accusé à verser un dédommagement de 40.000 DH au profit du dénommé (M.E), et un autre de 100.000 DH au profit du dénommé (M.M).
Le prévenu était poursuivi pour « participation à l’accès frauduleux au système informatique de données », « participation délibérée à entraver le fonctionnement de ce système, sa perturbation et son dysfonctionnement », « diffusion de faits mensongers dans le seul but de nuire à la vie privée des individus et diffamation » et « chantage moyennant des sommes d’argent ».
N.M.