Casablanca: Ramid a pris la parole au SIEL
Le ministre d’État chargé des Droits de l’Homme et des Relations avec le Parlement, Mustapha Ramid a présenté, ce samedi à Casablanca, un rapport réalisé par son département sur « les réalisations en matière des droits de l’Homme au Maroc: le développement institutionnel et législatif et le bilan de la mise en œuvre des politiques publiques après l’adoption de la constitution de 2011 ».
S’exprimant lors d’une rencontre organisée par son département dans le cadre de la 26ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL), Ramid a passé en revue les réalisation et les réformes menées durant durant les huit dernières années par le Maroc, sous la conduite éclairée du roi Mohammed VI, notant que ces chantiers reflètent la dynamique politique et de développement, ainsi qu’en matière des droits de l’Homme qu’a connue le Royaume après l’adoption de la Constitution de 2011.
La constitution de 2011 a permis le lancement de chantiers structurants de réforme notamment en matière des droits de l’Homme, qui ont été traduits par l’adoption de plans et programmes nationaux, ainsi que des politiques publiques de modernisation, a ajouté Ramid, soulignant que cette dynamique s’est reflétée par la réalisation de réformes législatives et institutionnelles phares, conformément aux Hautes orientations du Souverain.
Il a en outre fait savoir queL’élaboration de ce document vise à consolider la communication publique, garantir le droit d’accès à l’information et à favoriser le partage des données qualitatives et statistiques et des indicateurs de mesure et de référence y afférentes avec les acteurs concernés en vue de renforcer les acquis et faire le point de certains lacunes et défis enregistrés.
Le rapport, qui présente une évaluation des principaux indicateurs de l’évolution des droits de l’Homme, traite de quatre axes principaux, en l’occurrence la consolidation du processus démocratique et de l’édification institutionnelle pour la protection et la promotion des droits de l’Homme, la protection des droits de l’Homme dans la législation et la pratique, l’évolution de la pratique conventionnelle au Maroc, et le suivi de la mise en oeuvre des recommandations de l’Instance Equité et Réconciliation (IER).
Selon l’exposé du ministre d’Etat, le rapport ambitionne d’appuyer le dialogue et la communication entre les différents intervenants concernés par la consolidation des droits de l’Homme et contribuer à l’enrichissement du débat public au sujet des questions des droits de l’Homme.
Pour sa part, Boubkar Larkou de l’Organisation marocaine des droits humains, a affirmé que ce rapport est un document gouvernemental officiel qui établit le bilan de huit années de réalisation (2011-2019) de même qu’il fait le point sur certaines contraintes dans ce domaine.
Il a aussi relevé que ce document traite de la question des droits de l’Homme dans ses différents aspects, appelant à prendre en considération les propositions contenues dans ce rapport.
Prenant la parole à son tour, l’universitaire Abdelhafid Adminou a affirmé que l’élaboration des politiques publiques doit se faire selon une approche basée essentiellement sur les respect des droits de l’Homme, mettant l’accent sur le rôle des citoyens dans la promotion des droits de l’Homme.
Il a aussi insisté sur le rôle que doit jouer le secteur privé en soutien aux efforts déployés par l’Etat en matière de promotion des droits de l’Homme.
M.D. (avec MAP)