Hirak: la direction des prisons dément les allégations de HRW
La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a démenti, vendredi, les « allégations mensongères » relayées par l’organisation Human Rights Watch (HRW) sur son site web concernant la situation des détenus (A.B), incarcéré à la prison locale Toulal 2, (T.B), incarcéré à la prison locale Ain Borja et (N.Z), incarcéré à la prison locale de Ras El Ma à Fès.
Dans une mise au point parvenue à la MAP, la DGAPR souligne que HRW, en publiant de « fausses informations » concernant ces trois détenus, « cherche intentionnellement à nuire à la réputation du secteur et à propager une image erronée de la réalité des droits de l’Homme au Maroc et dans les établissements pénitentiaires en particulier ».
En réponse à ces allégations, la DGAPR précise que le prisonnier (A.B), actuellement en détention à la prison Toulal 2, est placé dans une cellule répondant à toutes les conditions nécessaires d’hygiène (éclairage, aération…), comme il bénéficie de son droit à la promenade quotidienne d’une heure, durant laquelle il exerce ses activités sportives, à l’instar de tous les autres détenus hébergés dans le même quartier, d’autant qu’il bénéficie en outre, ajoute-t-on, de repas respectant le régime alimentaire qui lui a été prescrit par le médecin, tout en jouissant du droit de s’approvisionner en produits alimentaires à l’épicerie de l’établissement.
Au sujet des visites familiales, ce détenu fait l’objet d’un traitement spécial lui permettant d’accueillir sa famille même hors des jours qui lui sont fixés, pour des durées plus longues et en accueillant plus de visiteurs, du fait que sa famille ne réside pas au Maroc et ne lui rend pas régulièrement visite, affirme la DGAPR, ajoutant qu’il bénéficie également de son droit d’appeler régulièrement sa famille et d’envoyer et recevoir des lettres. Concernant le détenu (T.B), incarcéré à la prison d’Ain Borja à Casablanca, les allégations prétendant qu’il lui a été interdit de communiquer avec les détenus et les surveillants sont « dénuées de tout fondement », indique la DGAPR, faisant savoir que ce détenu est en contact quotidien avec les fonctionnaires de l’établissement et qu’il a lui-même préféré être placé dans une cellule individuelle.
Quant à lui, le détenu (N.Z), incarcéré à la prison de Ras El Ma à Fès, jouit de tous ses droits garantis par la loi, y compris la promenade quotidienne, une alimentation équilibrée, en quantité et en qualité, et les examens médicaux en cas de nécessité ainsi que les médicaments prescrits, indique la Délégation, ajoutant que ce détenu bénéficie aussi de la visite familiale, comme cela a été notifié dans nombre de ses communiqués précédents ».
S.L. (avec MAP)