Kénitra: accusé de «crime écologique», Aziz Rabbah brise le silence
Des acteurs de la société civile à Kénitra sont en colère à cause d’ «un crime écologique» commis à Kénitra. Des dizaines de palmiers ont en effet été arrachés dans de nombreux quartiers, au grand dam des militants qui ont pointé du doigt Aziz Rabbah, le maire de la ville, l’accusant d’en être responsable.
Celui qui est également ministre de l’Énergie, des Mines et du Développement durable a finalement brisé le silence pour donner davantage d’explications à ce sujet. Rabbah a révélé que des palmiers ont bien été arrachés de l’avenue Lalla Aicha lorsque la commune a reçu plusieurs plaintes des habitants. Et d’ajouter que ces palmiers étaient très anciens et représentaient un véritable danger pour les riverains, soulignant qu’ils risquaient de tomber à tout moment et causer une véritable tragédie.
Le maire a également exprimé son étonnement après la diffusion de certaines allégations mensongères, assurant que le déracinement des arbres se passe toujours conformément à la loi.
Les acteurs associatifs, de leur côté, ont qualifié cet acte de «boucherie écologique» et dénoncé l’absence d’espaces verts à Kénitra.
N.M.