Sahara: le Polisario pose ses « conditions » pour la reprise des pourparlers avec le Maroc
Après de nombreuses velléités et provocations, après avoir battu et vainement rebattu les tambours de guerre contre les Forces armées royales, les séparatistes du Front Polisario semblent avoir retrouvé un brin de raison.
Ainsi, ils viennent d’adresser une correspondance au secrétaire général de l’ONU, rapporte le site arabophone » alyoum24″. Il y font part à Antonio Guterres vouloir accepter la reprise des pourparlers avec le Royaume afin de trouver une solution au conflit autour du Sahara;
Mais ce semblant « brin de raison » ressemble beaucoup à du chantage diplomatique puisque les séparatistes exigent cinq conditions à ladite reprise, ajoute la même source. Ainsi, la correspondance, paraphée par le prétendu président de la fantomatique » RASD », Brahim Ghali, exige des négociations directes avec le Maroc, sous l’égide de l’ONU.
Alors que, de son côté, le Royaume est pour le maintien de la table ronde autour de laquelle sont représentées des délégations du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie, ainsi que des dirigeants des séparatistes du Front Polisario.
D’autre part, il est demandé au secrétaire général de désigner, dans les plus brefs délais, un envoyé spécial, au lieu et place de l’Allemand Horst Köhler, qui avait présenté sa démission de ce poste. Le Polisario va même jusqu’à menacer de ne point participer à d’autres pourparlers au cas où ses conditions ne seraient pas prises en compte! De même que les séparatistes se plaignent à Antonio Guterres de l’ouverture, il y a une semaine, du consulat de la République des Comores à Laâyoune, au Sahara marocain.
Pour rappel, les séparatistes avaient organisé, la semaine écoulée, leur 15ème Congrès, dans la région de Tifariti, commune rurale relevant administrativement de la province de Smara et se trouvant dans la zone tampon. L’initiative polisarienne avait pour dessein une énième provocation contre le Maroc et, également, l’expression de la colère des séparatistes à l’encontre des Nations Unies, précise « alyoum24 ».
Larbi Alaoui