Affaire « Bab Darna »: nouvelles révélations des victimes
Des victimes de » Bab Darna Group », qui avaient été persuadées d’acquérir des logements qui se sont révélés fictifs, expliquent l’un des moyens utilisés à leur encontre pour les gruger.
Ainsi, selon le site « Hespress », Mohamed El Ouardi, directeur général de « Bab Darna « , en fuite actuellement, et des commerciaux de son groupe utilisaient un arsenal d’arguments religieux afin d’abuser de la confiance de leurs potentielles victimes.
Parmi leurs magouilles, ils faisaient croire aux citoyens désirant acquérir un logement que le groupe immobilier évitait de recourir aux prêts à intérêt (ce que certains nomment » ribâ »). Et ce, prétendaient-ils, afin que leurs clients n’aient pas à payer un prix final trop élevé à la société immobilière.
Cet argument religieux a été l’une des raisons pour lesquelles des citoyens ont consenti à verser entre 40 et 100% du prix total du logement dont ils devaient entrer en possession il y a des années. Logements qui, par la suite, se sont révélés absolument fictifs.
La même source précise, d’après les déclarations de plusieurs victimes, qu’El Ouardi prétendait que les prix de vente des lots de terrain de son groupe, dans différentes villes du Royaume , étaient de loin inférieurs à ceux pratiqués par les autres promoteurs immobiliers. Et le DG de « Bab Darna » expliquait sa pseudo » générosité » par l’utilisation de son propre argent et celle des avances des clients injectés dans les projets de son groupe.
Cependant, il s’était avéré qu’il avait bénéficié de prêts conséquents (plusieurs millions de dirhams) auprès de plusieurs banques de la place. Emprunts qu’il avait été incapable de rembourser, ce qui avait poussé certaines banques au recours à la saisie des rares biens immobiliers en sa possession.
Larbi Alaoui