Libertés individuelles: le cri du cœur de Bayt Al Hikma
Bayt Al Hikma vient de s’adresser aux partis politiques marocains, à travers un communiqué, mettant l’accent sur l’importance à accorder à la question des libertés individuelles.
Bayt Al Hikma constate qu’à la veille des élections, les différentes formations politiques sont beaucoup plus concentrées sur les aspects techniques de la consultation électorale et sur les accréditations des candidats, aux dépens des programmes, des orientations idéologiques et orientations politiques, ce qui dénote d’une absence flagrante de la pensée politique. Cette situation reflète la faiblesse de la conscience quant à l’importance des valeurs démocratiques, que ce soit au sein des partis que dans la société, poursuit le communiqué.
Parmi les questions qui ne trouvent pas d’écho au sein des programmes des partis, ni lors de leurs campagnes électorales, il y a celles se rapportant aux libertés individuelles.
Dans ce cadre, Bayt Al Hikma, considère que les partis politiques marocains fuient leurs responsabilités, sous prétexte que la société est conservatrice et qu’aborder ce sujet peut les pénaliser lors des élections.
C’est pourquoi, Bayt Al Hikma considère que la fonction des partis politiques n’est pas de s’adapter aux aspects du sous-développement de la société, mais bien de la développer à travers la hausse du degré de conscience des citoyens. Les libertés individuelles font partie intégrante des valeurs universelles des droits de l’Homme, telles qu’elles sont inscrites dans la constitution marocaine et de ce fait, elles sont un tout indivisible.
C’est pourquoi, ajoute Bayt Al Hikma, les partis politiques marocains doivent inscrire ces libertés dans leurs programmes aux côtés des aspects économiques et politiques, car sans la composante culturelle, l’expérience démocratique n’atteindra pas totalement ses objectifs.
Bayt Al Hikma, constate enfin, que l’espace public connait des dérives de violence à cause d’une frange qui aspire à imposer son hégémonie et sa tutelle sur la morale des Marocains, c’est pourquoi la meilleure manière de combattre ce fléau est de promouvoir les libertés individuelles, comme moyen de raffermir la dignité des citoyens dans une société démocratique au sein d’un Etat de droit.
K.B.