Meknès: du nouveau dans l’affaire de l’enseignante bigame
La Cour d’appel de Meknès a décidé la semaine dernière de réduire la peine de prison de l’enseignante bigame. Elle purgera ainsi un an de prison au lieu de deux.
Le tribunal de première instance avait condamné la mise en cause à deux ans de prison ferme et une amende de 100.000 dirhams à verser à son premier mari.
Cette affaire a éclaté en août 2018 lorsque son premier mari, qui purgeait une peine en prison, a porté plainte après sa libération. Il a en effet découvert que sa femme avait un second époux et qu’elle avait entamé une procédure de divorce lorsqu’il était incarcéré. Durant l’interrogatoire, la mise en cause, enseignante dans une école primaire, a reconnu qu’elle avait un deuxième mari, officier dans l’armée, avec qui elle a eu un enfant. Le second époux n’a d’ailleurs pas été poursuivi par la justice vu qu’il n’était pas au courant du premier mariage de sa femme.
Cette dernière avait pourtant la possibilité de demander légalement le divorce de son premier mari. Elle a toutefois choisi de falsifier plusieurs documents administratifs afin de se remarier.
N.M.