Un architecte espagnol s’intéresse à la tour Mohammed VI
La tour Mohammed VI, dont le lancement officiel des travaux a été donné par le Souverain début novembre 2018, constitue un chef d’oeuvre qui traduit la richesse architecturale du Royaume, a affirmé, jeudi à Rabat, l’architecte espagnol, Rafael de la Hoz.
Cette oeuvre architecturale, édifice le plus haut en Afrique, reflète la puissance du Maroc et symbolise le rayonnement des villes jumelles Rabat et Salé de par ses composantes économique et architecturale, ainsi que sa taille à dimension continentale, a indiqué l’architecte dans une conférence de presse, tenue au centre culturel espagnol, Cervantès à Rabat.
Dans un exposé à cette occasion, Rafael de la Hoz, qui a créé la conception de la tour, a souligné que la construction de cet édifice de grande envergure nécessite des « efforts de taille » eu égard son emplacement à la lisière du fleuve Bouregreg, rappelant que les fondations de la tour ont été réalisés à une profondeur de 80m, et nécessité la construction de 1500 piliers.
Ce bâtiment sera un centre économique par excellence vu qu’il comprendra trois tours internes, abritant respectivement une composante bureaux, des logements résidentiels et un hôtel de luxe, a expliqué l’architecte, notant que cet édifice reflète également le développement de l’urbanisme dans le Royaume et la réhabilitation de ses villes.
Selon M. de la Hoz, la tour Mohammed VI, dont la construction a adopté les dernières technologies de pointe en la matière, est un symbole d’un Maroc nouveau et d’une Afrique nouvelle dotés de sites touristiques de grande envergure.
De son coté, le directeur de l’Institut Cervantès de Rabat, José Maria Martinez, a indiqué que cette conférence de presse est l’occasion de rapprocher l’assistance de l’architecture espagnole en général et de la méthode adoptée dans la conception et la construction de la Tour Mohammed VI, se disant convaincu que ce chef d’oeuvre trouvera sa place harmonieuse dans l’environnement rayonnant de Rabat, ville des lumières et capitale culturelle du Royaume.
Culminant à 250 mètres de hauteur (55 étages, dont quatre dernier accueilleront un observatoire), la future Tour, qui sera réalisée pour un budget prévisionnel de l’ordre de 4 milliards de dirhams, symbolise l’émergence et le rayonnement des deux villes jumelles Rabat-Salé.
Cette Tour intégrera dans sa conception les meilleures pratiques d’éco-construction ainsi que des technologies de nouvelle génération (filtres solaires, panneaux photovoltaïques, ventilation naturelle) permettant une meilleure efficacité énergétique, en droite ligne des engagements du Maroc en faveur du développement durable.
La multifonctionnalité de la tour fera du projet un investissement porteur, un levier de succès pour son environnement, et une source de confort et d’ergonomie pour ses résidents.
Cette Tour s’inscrit en droit ligne des objectifs du projet d’aménagement de la vallée de Bouregreg, une des principales composantes du programme intégré de développement de la ville de Rabat « Rabat Ville Lumière, Capitale Marocaine de la Culture », qui prévoit également la réalisation de grands projets urbains structurants (Grand Théâtre de Rabat, La Maison des arts et de la culture, La bibliothèque des archives nationales du Royaume du Maroc).
EH (avec MAP)