Affaire du « semsar » corrumpu: nouveau rebondissement
La Direction de la prison locale Ain Sebaa 2 a démenti dimanche les « fausses allégations » contenues dans une publication sur les réseaux sociaux attribuée à Ilham Belfelah, avocate au barreau de Kénitra, au sujet d’une vidéo montrant un intermédiaire au téléphone avec une détenue.
Dans une mise au point, la Direction de la prison locale de Ain Sebba 2 indique qu’en réponse à ce qui a été relayé sur certains réseaux sociaux et sites électroniques et aux fausses allégations contenues dans une publication attribuée à Ilham Belfelah, avocate au barreau de Kénitra, au sujet de la vidéo d’un intermédiaire ayant une conversation téléphonique avec une détenue, la Direction de l’établissement pénitentiaire a réussi, après enquête, à identifier la détenue en question qui a affirmé avoir été victime d’une opération d’escroquerie de la part de l’individu qui apparaît sur la vidéo.
Après la fouille de la concernée et de sa cellule, aucun téléphone portable n’a été retrouvé, précise le document, notant que la détenue a affirmé avoir profité de sa présence dans la cellule dédiée au déferrement des prévenus au tribunal pour effectuer, depuis le téléphone portable d’un individu, l’appel téléphonique visible sur la vidéo publiée sur Ibternet. La Direction de la prison locale Ain Sebaa 2 précise que les détenues de cet établissement, de la prison locale Ain Sebaa 1 et du centre de réhabilitation, peuvent effectuer des appels depuis le téléphone fixe, à condition de prendre contact avec un proche qu’ils peuvent légalement appeler et que le numéro de téléphone contacté relève d’une société de télécommunications nationale, tout en étant au nom du proche en question.
S.L. (avec MAP)