Hirak: nouvelle mise au point de la DGAPR
La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a affirmé que ce qui a été relayé sur « l’existence d’un accord préalable entre la DGAPR et le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) », à propos des détenus des événements d’Al Hoceima, est « dénué de tout fondement ».
En réponse à ce qui a été relayé sur certains sites électroniques concernant l’existence « d’un accord préalable avec le CNDH », la DGAPR a précisé, dans une mise au point, que chacune des deux institutions exerce ses attributions indépendamment de l’autre, indiquant, dans ce sens, que le CNDH, dans le cadre de son rôle de protection, avait rendu visite aux détenus des événements d’Al Hoceima à l’encontre desquels des sanctions disciplinaires avaient été prises auparavant à cause de violations commises au sein de l’établissement pénitentiaire de Ras El Ma, à Fès.
Ce qui confirme davantage l’absence de tout accord entre les deux institutions par rapport à ce dossier est le fait que la Délégation générale a exprimé sa position dès qu’elle a relevé des éléments erronés sur le communiqué publié par le CNDH, a poursuivi la DGAPR, déplorant que ces sites d’informations aient fabriqué de telles rumeurs et interprétations erronées, les publiant sans s’assurer de leur véracité et induisant ainsi l’opinion publique en erreur.
S.L. (avec MAP)