Le discours historique de Feu Hassan II pour la Marche Verte (VIDEO)
Le peuple marocain célèbre, mercredi, le 44è anniversaire de la Marche Verte, une étape phare dans le processus du parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume.
Cet événement est l’occasion de se remémorer comment plus de 350.000 volontaires civils, venant des quatre coins du pays, ont convergé de manière organisée et paisible, vers le sud du Royaume traversant à pas sûrs les frontières chimériques et hissant fièrement le drapeau national dans le ciel de ce territoire qui a toujours fait partie intégrante du Maroc.
Cette marée humaine a répondu de manière spontanée à l’appel lancé par Feu Hassan II, illustrant, comme souvent dans l’histoire du Royaume, la parfaite symbiose entre le glorieux Trône Alaouite et le peuple marocain.
L’appel de Feu Hassan II, lancé le 16 octobre 1975 est intervenu après la confirmation par la Cour Internationale de Justice (CIJ) de La Haye de l’existence de liens juridiques et d’allégeance entre les Sultans du Maroc et les tribus sahraouies.
L’avis de la CIJ, qui avait expliqué que le Sahara n’a jamais été « terra-nullius » et qu’il y avait des « liens juridiques d’allégeance » entre ce territoire et le Royaume du Maroc, représentait une reconnaissance de la légitimité des revendications du Maroc pour le recouvrement de ses territoires spoliés et a servi d’élément déclencheur pour cette marche qui a abouti à la libération des provinces du Sud.
Inscrit en lettres d’or dans l’Histoire du Maroc, cet événement, qui a permis de libérer le Sahara du joug colonial, témoigne de la volonté de toute une Nation d’entamer sa marche vers le développement durable, global et harmonieux.
Quatre décennies plus tard, cette marche se poursuit sous la conduite éclairée du roi Mohammed VI qui, en 2015, a doté les provinces du Sud du Royaume d’un nouveau modèle de développement économique avec une enveloppe budgétaire de plusieurs dizaines de milliards de dirhams.
En effet, il s’agit d’un projet doté d’un contrat-programme mobilisant des investissements de l’ordre de 77 milliards de dirhams sur la période 2015-2021 et d’un portefeuille d’environ 650 projets. Ce modèle permet de jeter les jalons d’une politique intégrée axée sur le renforcement du rayonnement du Sahara comme centre économique et de renforcer sa position en tant que trait d’union entre le Royaume chérifien et son prolongement africain.
(avec MAP)